Le résumé : nous sommes en 2097 dans un monde où la téléportation est possible, où les Etats ont été abolis, où tous les habitants parlent la même langue. Soudain, de paisibles retraités vivant sur une île du Pacifique sont assassinés. Des policiers, un journaliste ambitieux et une enseignante vont se retrouver mêler à cette enquête, tout autour du monde.

Mon avis : un Bussi assez différent des autres. Le fait d'être dans le futur est intéressant, la description de ce nouveau monde parait plausible. Bon, évidemment, pour que nous, lecteurs, comprenions tout, les personnages sont sans cesse en train de s'expliquer leur monde ce qui est assez artificiel et un peu lourd. L'auteur nous promène un peu partout sur Terre et, c'est l'un des talents de Bussi, nous donne envie d'y aller, de visiter. Le roman ne se termine pas par un twist final, comme il est d'usage chez Bussi et c'est tant mieux. Un livre bien construit, agréable à lire.

Un extrait : "Les trois policiers laissèrent la vidéo défiler quelques minutes, en l'accélérant dès qu'ils ne voyaient rien de plus intéressant que des vols de moustiques ou le frétillement des feuilles de palmiers. Le regard du berger allemand s'arrêta enfin, tourné vers l'horizon. Il avait vu quelque chose, venant de la mer, loin devant lui."

8e livre lu en 2023 

Le résumé : une écrivaine, après avoir écrit un livre très personnel ayant eu beaucoup de succès, rencontre L., une mystérieuse amie qui envahit petit à petit sa vie.

Mon avis : j'ai beaucoup aimé ce livre. La description de l'amitié entre les deux femmes, la possession que l'une prend sur l'autre, les réflexions sur l'écriture, la vérité, sont très intéressantes. La fin est parfaitement bien menée et un agréable doute subsiste à la fin de la lecture. 

Un extrait : "Jusqu'à quel point Louise et Paul étaient-ils susceptibles de parasiter, perturber, empêcher, ou au contraire favoriser mon écriture, voilà sans doute ce que L. voulait mesurer. En outre, les études que l'un et l'autre avaient choisies devaient les amener à quitter Paris, l'une pour la province, l'autre pour l'étranger. Aujourd'hui, il serait facile de penser que L. se réjouissait de leur départ prévu après l'été. Mais je sais que c'est injuste, que ce n'est pas si simple."

41e livre lu en 2017

Le résumé : Tom Sherbourne est gardien de phare sur une petite île australienne. Il est marié à Isabel. Nous sommes en 1926. Un bateau s'échoue sur l'île avec, à son bord, le cadavre d'un homme et un bébé vivant. Le couple décide de garder le bébé, pour le meilleur et pour le pire.

Mon avis : un très bon roman. J'ai beaucoup aimé la description de la vie australienne dans les années 1920, du métier de gardien de phare. L'histoire est prenante, le suspence est fort et, je l'avoue, certains moments sont très touchants (et m'ont même fait couler les larmes). 

Un extrait : "- C'est juste qu'il ne faut pas réduire un sentiment  à la première fois qu'on le rencontre. Réfléchissez bien. Je parie tout le thé de Chine que d'ici six mois vous aurez oublié jusqu'à mon nom. - Faites-moi plaisir, dit-elle en levant  la tête pour l'embrasser à nouveau."

33e livre lu en 2020

Le résumé : deux jeunes gens sont très mal reçus par Magdelon et Cathos, deux jeunes bourgeoises. Ils décident de se venger en leur faisant rencontrer Mascadrille, leur valet qui se fait passer pour un homme de belle condition. Les deux précieuses tombent dans le panneau.

Mon avis : je reste, comme toujours, très froide face à des pièces de théâtre et face à Molière. 

Un extrait : 

MASCARILLE, après s'être peigné et avoir ajusté ses canons. Eh bien, Mesdames, que dites-vous de Paris ?

MAGDELON. Hélas ! Qu'en pourrions-nous dire ? Il faudrait être l'antipode de la raison, pour ne pas confesser que Paris est le grand bureau des merveilles, le centre du bon goût, du bel esprit et de la galanterie.

52e livre lu en 2018

Le résumé : ce livre comprend tout d'abord le discours fondamental pour les droits des femmes, prononcé le 26 novembre 1974 par Simone Veil, alors ministre de la Santé, à l'Assemblée Nationale. Elle y défend le droit pour toutes les femmes de pouvoir recourir légalement à l'interruption de leur grossesse. Ce discours est suivi d'un entretien avec Annick Cojean, journaliste au Monde, sur les conditions dans lesquelles cette loi a été faite.

Mon avis : un petit livre passionnant et assez indispensable. Le discours de Simone Veil garde toute sa force, même 45 ans après. L'entretien avec Annick Cojean est très intéressant et permet d'avoir un autre éclairage sur cette loi, sur les concessions faites, sur la stratégie suivie.

Un extrait : "Ces lois ont été difficiles à mettre en oeuvre dans tous les pays. Elles transgressaient de tels tabous ! Il fallait trouver rapidement des médecins qui acceptent de se former et de pratiquer les IVG, au risque d'être parfois ostracisés dans leur hôpital. L'existence de ces services avait beau être obligatoire, certains chefs d'établissement renâclaient et faisaient de l'obstruction."

54e livre lu en 2018

Le résumé : Platon retranscrit ici la défense de Socrate à son procès. Ce dernier est accusé d'athéisme et d'avoir une mauvaise influence sur la jeunesse. Socrate va répondre point par point en argumentant. La seconde partie du livre est la réponse de Socrate après sa condamnation puisqu'il est invité à choisir sa peine. Enfin, la dernière partie reprend ses paroles une fois qu'il a été condamné à mort.

Mon avis : c'est le premier texte de philosophie que je lis et j'aime réellement apprécié. Je craignais que cela soit complexe, ardu, pénible à lire. Il n'en est rien. L'apologie est d'une grande clarté, les arguments sont exprimés avec intelligence les uns après les autres, les réflexions sont extrêmement intéressantes. Bref, une jolie découverte.

Un extrait : "Me condamnerai-je donc à l’exil ; peut-être est-ce la peine que vous proposeriez. Mais il faudrait vraiment que je fusse bien attaché à la vie pour pousser l’aveuglement jusqu’à ne pouvoir me rendre compte que si vous, qui êtes mes concitoyens, n’avez pu supporter mes entretiens et mes propos, et les avez trouvés si insupportables et si odieux que vous cherchez aujourd’hui à vous en délivrer, je ne puis m’attendre à ce que des étrangers les supportent facilement."

55e livre lu en 2018

Le résumé : Patrick Hedström doit naviguer entre la préparation de son mariage avec Erica Falck et un double meurtre dans sa ville : une candidate de télé-réalité a été assassinée et une jeune femme est retrouvée morte au volant de sa voiture avec un taux d'alcool dans le sang absolument incroyable. 

Mon avis : un très bon Camilla Lackberg. Les personnages que l'on suit au fil des romans sont tous attachants. Les deux histoires de meurtres avancent chacune à leur rythme et les pièces du puzzle se mettent en place. On devine un peu avant la fin une partie de la solution mais le plaisir reste très grand à lire ce polar (polar lu à la maternité à la naissance d'Adam).

Un extrait : "Comme toujours, les sentiments de Mellberg étaient partagés face à cet inspecteur de police qui était tout de même très jeune. Il choissisait d'ignorer que Patrick approchait en fait de la quarantaine. A son crédit, il mettait ses agissements très avisés lors des enquêtes pour meurtre qu'ils avaient eues à mener ces dernières années."

 56e livre lu en 2018

Le résumé : Une plongée au coeur de l'émission des Grandes Gueules. On découvre la genèse de l'émission puis la vie des deux animateurs, Olivier Truchot et Alain Marshall et enfin une description des chroniqueurs des GG : Jacques Maillot, Johnny Blanc, Karim Zeribi, Zohra Bitan, Marie-Anne Soubré...

Mon avis : un livre plutôt intéressant quand on aime, comme moi, cette émission. La partie sur les deux animateurs, un peu trop longue, est la moins intéressante. J'ai aimé découvrir les coulisses de l'émission puis la vie des ces voix que l'on entend chaque matin à la radio. Bon évidemment, il ne faut pas s'attendre à la moindre critique sur qui que ce soit. 

Un extrait : "Sur le coup, Florian Philippot n'a guère apprécié la question piège de son CV express. C'est humain. Il s'en expliquera quelques jours plus tard par téléphone avec les animateurs des Grandes Gueules. Comprenant leurs motivations, qui visaient uniquement à informer, il ne leur en tiendra pas rigueur et reviendra souvent dans leur émission."

57e livre lu en 2018

Le résumé : à Cantipré, Perrot, enfant aux dons miraculeux est enlevé. Le père Aba décide d'aller le chercher. A Rome, Rainero a disparu et sa soeur vient voir Benedict Gui, qui a réponse à tout, pour le retrouver. Petit à petit, une machination liée aux pouvoirs du Vatican se révèle.

Mon avis : je n'ai pas du tout accroché à ce roman que j'ai trouvé ennuyeux au possible. Aucun des personnages n'est attachant, l'histoire devient souvent inutilement compliquée, la révélation finale m'a laissée froide. Bref, je suis totalement passée à côté de ce livre.

Un extrait : "Les dossiers représentaient plus d'une soixantaine d'enlèvements et de disparitions irrésolus et circonsrcrits à la seule province de Toulouse. Aux vues des dates, le prêtre s'aperçut que les rapts s'étaient intensifiés ces dix derniers mois. Aba bénissait le père Janvier sans qui il eût été incapable de lire ces nombreux feuillets, accablé par ses migraines."

58e livre lu en 2018

Le résumé : cette pièce de théatre antique met en scène Prométhée qui est enchaîné à un rocher à la demande de Zeus. En effet, il a défié le plus grand des dieux en donnant le feu et la connaissances aux hommes. Prométhée explique alors que Zeus sera puni pour cette action par l'un des descendants d'Io. A la fin, Hermès vient voir Prométhée mais celui-ci reste inflexible et la pièce se termine par le supplice de Promethée (voir chaque jour son foie mangé par un aigle).

Mon avis : une pièce intéressante. Prométhée apparait courageux et fort face à un Zeus tyrannique. 

Un extrait : Je te remercie, et jamais je ne l'oublierai : Ton obligeance est sans limite ; Mais ne te mets pas en frais ; Ce sera peine perdue Si tu le fais pour moi, et si telle est ton intention ; Calme-toi, et reste à l'écart ; Je ne voudrais pas, parce je subis un coup du sort, Voir le plus de monde possible partager mes souffrances.

2e livre lu en 2019

Le résumé : Josh, Hope et Luke forment un trio d'étudiants en neurosciences. Josh et Hope tombent amoureux et un jour, Hope tombe gravement malade. Luke et Josh décident d'expérimenter sur elle le fruit de leurs recherches : transférer sa conscience sur un ordinateur. 40 ans plus tard, Melly, une jeune pianiste, a un grave accident d'hélicoptère.

Mon avis : j'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre. Toutes les descriptions des recherches en neurosciences sont assez ennuyeuses. La deuxième partie du livre et la dernière sont beaucoup plus intéressantes. Sinon, on retrouve bien le même type de dialogue que dans les autres livres de Levy, les grandes phrases sur la vie, le bonheur... J'ai trouvé la fin de l'histoire assez étrange et finalement amorale.

Un extrait : "Les trios sont toujours sources de rivalités. Un contre deux, deux contre un, chacun pour soi mais rarement trois coeurs battant à l'unisson et encore moins trois esprits. La rivalité est rageuse, source de créativité, d'énergie augmentée. Bien sûr, si cette charmante jeune femme acceptait, nous pourrions lui offrir les mêmes avantages qu'à vous."

 3e livre lu en 2019

Le résumé : Aux Etats-Unis, l'itinéraire de Lee, un métis qui dissumule ses origines noires et qui couche avec de nombreuses jeunes filles blanches. Il finira par en tuer deux pour se venger. 

Mon avis: le livre est très cru, très sexuel et on comprend petit à petit l'itinéraire du narrateur, sa rage. 

Un extrait : "ça me faisait un peu de fric en plus et je vendais des livres aux gens que je pouvais raccrocher là. Les copains de la bande y mettaient quelques fois les pieds aussi. Je continuais à les voir régulièrement et je couchais toujours avec Judy et Jicky. Je ne pouvais me débarasser de Jicky. Mais heureusement que j'avais ces deux filles-là car j'étais dans une forme sensationnelle."

27e livre lu en 2016

Le résumé : Leyli vit en France mais est originaire du Mali. Elle a trois enfants: Bamby, Alpha et Tidiane. Elle est maudite. Autour d'elle gravitent différents personnages : Julo et Petar, deux policiers enquêtant sur une série de meurtres d'hommes ayant travaillé pour Vogelzung, une association aidant les migrants ; Guy, son voisin ; Jourdain Blanc-Martin, le dirigeant de l'association ; Ruben, le directeur de l'hôtel Ibis. 

Mon avis : un Michel Bussi plutôt classique c'est à dire avec une astuce qui se révèle à la fin du livre et qui oblige à relire certains passages (et à se rendre compte que presque tout fonctionne mais il semble impossible que Guy se fasse avoir). Les personnages sont assez peu crédibles mais la description des migrations autour de la Méditerranée est assez touchante. 

Un extrait : "Leyli fit encore trois pas sur le parking désert de l'hôtel. Ici, on ne dormait qu'une nuit, on arrivait à minuit et repartait avant midi. Lorsqu'elle fut à moins de trois mètres de Ruben Liberos, elle le vit détailler ses lunettes coccinelles relevées sur sa tête, ses tresses perlées, sa robe à pois, ses sandalettes."

12e livre lu en 2019

Le résumé : Robyn et son mari Paul, artiste fantasque, partent en vacances au Maroc. Ce couple traverse plusieurs crises : gestion de l'argent, venue d'un enfant. Tout semble pourtant aller pour le mieux une fois arrivés à Essaouira mais un mail annonçant une nouvelle incroyable change tout.

Mon avis : ce n'est pas le meilleur Douglas Kennedy que j'ai lu. J'ai aimé la description du Maroc, des différentes villes, du désert. Mais le livre a un côté rocambolesque en ce qui concerne la quantité incroyable d'aventures qui arrivent à Robyn. La fin est un peu décevante, peut-être un peu facile. Néanmoins, Douglas Kennedy garde son talent pour nous donner envie, à chaque fin de page, de continuer notre lecture.

Un extrait : "-Elle est passée, l'heure bleue.

- Jusqu'au crépuscule ce soir. 

- Oui mais le début d'une journée est toujours tellement plus mystérieux que l'arrivée de la nuit.

- Parce qu'on ignore ce qui va suivre ?"

13e livre lu en 2019

Le résumé : à l'occasion du centenaire de la bataille de la Somme, un concours a été organisé dans le monde. Des haïkus venus de partout ont été envoyés et les plus beaux ont été sélectionnés dans cet ouvrage. Ils viennent de partout et sont présentés dans leur langue originale puis traduit en français, anglais, espagnol et allemand.

Mon avis : quelques jolis haïkus mais j'avoue être assez imperméable à ce type de poésie.

Un extrait : "nuit noire - dans la tranchée - une clope et une luciole" Vincent Hoarau. 

17e livre lu en 2019

Le résumé : l'enfance de Riad Sattouf, né d'un père syrien et d'une mère française, entre la Normande, la Lybie et la Syrie. 

Mon avis : une bande dessinée intéressante car on découvre la vie au Moyen-Orient dans les années 1980. Riad Sattouf évoque sa propre famille, les rues, les appartements, les moeurs, la poids des chefs... Quelques pages sont vraiment drôles mais je ressors de ce livre avec une impression douce-amère, notamment en ce qui concerne le sort de sa mère dans ces pays où la place des femmes étaient/est à la maison.

Un extrait :

18e livre lu en 2019

Le résumé : Sarah Turnbull, journaliste australienne, rencontre l'amour auprès de Frédéric, un Français et s'installe avec lui à Paris. Dans ce livre, elle raconte sa nouvelle vie à Paris : la mode, la gastronomie, les relations avec les Français, l'attachement de son conjoint à la région Nord... 

Mon avis : j'ai lu ce livre en anglais donc la lecture fut lente mais tout de même très agréable. Le livre date un peu car il se passe principalement à la fin des années 90. L'auteur évoque les grandes grèves de 95, la victoire au Mondial en 98... Mais le livre est drôle et il est intéressant de lire le point de vue d'un étranger sur notre pays et surtout sur les habitants de ce pays. Elle ne nous épargne pas mais en réalité se montre très juste ! 

Un extrait : "But as everyone knows from Proust's legendary page-long sentences, the French language doesn't lend itself to concision. Its beauty lies in the fluide rythms of musical, mendering passages which express a multitude of possibilities and doubts before reaching any conclusion."

 19e livre lu en 2019

Le résumé : Arnljotur, jeune homme de 22 ans, quitte l'Islande, son père et son frère jumeau handicapé, pour aller cultiver les roses dans la plus jolie roseraie du monde, sur le continent (en Italie ?). Sur la route, il raconte ses souvenirs, sa mère qui est morte peu de temps auparavant, sa rencontre furtive avec Anna et de leur brève étreinte, la naissance de leur petite Flora Sol. 

Mon avis : un vrai coup de coeur. J'ai beaucoup aimé ce livre, très sensible, très doux, très poétique. Le narrateur est un personnage vraiment attachant, sincère, intéressant. Sa relation aux fleurs, aux autres, à Anna et surtout à son bébé sont très touchante. 

Un extrait : "En dehors de l'obligation de me tenir du bon côté de la route, c'est surtout à la veille au soir que je pense en ce moment. Ce qui en ressort - j'en suis encore tout désorçonné - et qui imprègne toutes mes pensées des deux cents premiers kilomètres, c'est le changement incontournable de mon amie de jeunesse, vue sous la forme d'une nouvelle personne, sans lunettes, avec un corps de femme."

18e livre lu en 2021

Le résumé : un jeune garçon de dix ans, d'origine thaïlandaise, est retrouvé mort, poignardé au pied de son immeuble. Le commissaire Erlendur est dépêché sur place et il va mener l'enquête sur ce crime. 

Mon avis : un bon polar islandais. J'ai retrouvé avec plaisir Erlendur, j'adore la description de la vie en Islande. Toute une partie du roman réfléchit aux migrations en Islande, au choc des cultures entre les Islandais et les migrants asiatiques ; c'était un point intéressant. 

Un extrait : "-Son petit ami ? - Elle ne vous a pas parlé de lui ? - De qui s'agit-il ? Qui est ce petit ami ?  Odinn ne répondit pas. Il se contentait de fixer Erlendur qui s'était avancé sur son siège."

 20e livre en lu 2021

Le résumé : Charlie Flint, psychologue qui travaille pour la police, est appelée par son ancienne prof de fac. Son gendre, Philip, a été tué le jour de son mariage. Charlie va devoir mener l'enquête. 

Mon avis : un polar particulier et assez malin. On navigue autour de plusieurs personnages, toutes ayant comme point commun d'être homosexuelles. Les liens entre elles se créent petit à petit et Val McDermid est très maline. On croit deviner quelque chose et la fin nous donne tort. Un bon polar.

Un extrait : "Charlie lut l'inquiétude dans le regard de Maria et eut un sentiment de culpabilité. Peu importait que Maria s'inquiétât pour la mauvaise raison. Ce n'était pas pour l'aspect professionnel de son séjour à Oxford qu'elle s'embarquait dans une aventure dangeureuse."

 38e livre lu en 2020

Résumé : nous sommes dans les années 1930 en Alabama. Scout et son grand frère sont élévés par Atticus Finch, leur père et Calpurnia qui travaille pour eux. Scout raconte trois années de son enfance : l'école, les voisins mystérieux, le travail que mène son père, avocat, pour défendre Tom, un homme noir accusé de viol. 

Mon avis : j'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre, certaines histoires des premiers chapitres me paraissant décousues, anecdotiques. Puis, petit à petit, on se laisse prendre par la description de la vie dans le Sud, la misère des habitants, le racisme ambiant, par les aventures vécues par cette petite fille qui n'a pas la langue dans sa poche (ni ses poings). Quant arrive le procès de Tom, on est captivé par l'histoire. On sent venir les drames. La fin est très touchante. Le personnage d'Atticus est mémorable. Un excellent roman. 

Un extrait : "Jem dit que Mr Avery  avait mal calculé son coup, Dill ajouta qu'il devait boire plus de trois litres par jour ; s'ensuivit une comparaison entre les distances relatives et leurs prouesses respectives et je me sentis à nouveau exclue faute d'avoir la moindre aptitude dans ce domaine."

37e livre lu en 2020

Le résumé : Peter et Eva viennent d'emménager dans un lotissement après avoir vécu un drame, la perte de leur bébé. Ils rencontrent rapidement leurs voisins, un couple, Rebecca et Steef. Ils sont beaux, sympathiques, très ouverts, pratiquement un amour libre. Une amitié, et même plus, se noue mais des jalousies naissent bien vite.

Mon avis : c'est le premier livre que je lis de cette autrice. J'avoue avoir été moyennement emballée. On sait, on sent qu'un drame va arriver et une tension est rapidement présente dans le livre. Dans le même temps, on passe du point de vue de Peter à celui d'Eva et cela nous permet de comprendre les motivations de chacun. Il y a quelques scènes assez chaudes. Mais l'ensemble du livre m'a paru un peu décousu et quand le drame arrive, bizarrement, on s'en moque un peu. Peut-être est-ce lié au fait que les deux héros m'ont passablement agacée par leur mollesse, leur incapacité à prendre des décisions. 

Un extrait : "Nous leur faisons visiter la maison. Ils sont admiratifs. Rebecca fait glisser sa main bronzée sur la cadre des fenêtres dont la peinture est impeccable et soupire qu'elle aimerait  que Steef soit aussi méticuleux. Celui-ci réplique en riant  que la perfection n'a de sens que si l'on a une femme comme Eva, une ménagère consciencieuse." 

 31e livre lu en 2020

Le résumé : une vingtaine de courtes histoires, contes et autres nouvelles sur la sagesse, l'amour, le sens de la vie...

Mon avis : un livre qui veut faire réflechir, un peu dans la mode des "feel good book". Certaines histoires m'ont intéressées et m'ont fait réfléchir mais j'ai trouvé la plupart d'entre elles assez superficielles.

Un extrait : "Beaucoup voulurent suivre son exemple, mais ils abandonnèrent cette idée lorsqu'ils s'aperçurent que pour gagner en profondeur, ils devaient d'abord se vider. Ils continuèrent à s'élargir un peu plus chaque jour, pour se remplir d'un peu plus d'objets..."

23e livre lu en 2020

Le résumé : une jeune femme sarde, étrange, mystérieuse, mal mariées. Elle n'arrive pas à avoir d'enfant et est envoyée en cure sur le continent. Là, elle rencontre le Rescapé, un homme dont elle tombe follement amoureuse. Tout cette histoire est racontée par la petite-fille de cette jeune Sarde.

Mon avis : un livre plaisant. La description de la vie en Sardaigne dans les années 1950, dure notamment avec les femmes, est intéressante. L'histoire d'amour, les aller-retours entre le passé et le présent, sont aussi bien des moments bien construits de ce court roman. J'ai apprécié la fin avec son rebondissement ultime. 

Un extrait : "Au moment des adieux, elle sanglotait la joue appuyée sur sa valise et ce n'était pas pour ses soeur, beau-frère et neveux, mais parce que le destin n'avait pas voulu qu'elle rencontre le Rescapé et que cela signifiait donc qu'il était mort."

16e livre lu en 2022 

Le résumé : nous sommes dans le sud des Etats-Unis. Une jeune femme, Sara Linton, pédiatre et médecin légiste d'une petite ville, découvre dans les toilettes du diner de la ville une femme sauvagement assassinée. Cette femme est la jumelle d'une des policières de la ville, Lena Adams. Sara Linton va essayer de comprendre ce qui est arrivée, rejointe dans son enquête par son ex-mari, Jeffrey, qui est aussi le chef de la police.

Mon avis : un roman policier assez classique avec l'héroïne empêtrée dans ses sentiments amoureux, les nombreux personnages à l'arrière-plan dont on devine que l'un d'entre eux sera le meurtrier. Classique mais plutôt plaisant à lire. 

Un extrait : "Elle se glissa sur le premier tabouret qu'elle put trouver. La chanson country du juke-box avait un accompagnement de basse qui cognait fort, et elle s'accouda au bar, les mains en conque sur les oreilles, histoire de s'écouter penser."

17e livre lu en 2022