Le résumé : cette bande dessinée suit le parcours de Thomas Pesquet, depuis les tests de selection jusqu'à son arrivée dans la station spatiale internationale (ISS) et son retour sur Terre. 

Mon avis : une bande dessinée très drôle et très instructive. On apprend beaucoup de choses sur le fonctionnement du monde des astronautes, sur l'ISS, sur les effets de gravité et de l'apenseteur... Thomas Pesquet qui raconte son histoire fait preuve de recul et d'humour sur lui-même. Une vraie réussite.

Un extrait :

46e livre lu en 2017

Le résumé : le jour le plus froid du monde naît à Edimbourg jack dont le coeur gèle instantannément. Il est recueilli par Madeleine, mi-sorcière mi-horlogère qui lui bricole un coeur à partir d'une horloge. Seulement, ce coeur n'est pas très solide et se mettre en colère ou tomber amoureux est fortement déconseillé à Jack. Quelques années, il rencontre une jolie petite chanteuse, Miss Acacia...

Mon avis : c'est un livre très poétique et qui se veut très poétique. Donc Mathias Malzieu enchaîne les images et c'est parfois très joli, parfois très lourd. L'histoire est belle, les personnages sont attachants, notamment toute la partie à Edimbourg. La seconde partie du livre, en Espagne, m'a moins plu. La fin m'a un peu déçue, je rêvais d'un happy end. On passe tout de même un bon moment et c'est un roman tout à fait adapté au moment des fêtes de fin d'année. 

Un extrait : "Minuit, j'attends comme un imbécile très heureux. Je porte un chandail bleu électrique dans l'espoir de vitaminer le vert de mes yeux. Le train fantôme est silencieux. Minuit vingt, rien. Minuit et demi, toujours pas de Miss Acacia. Une heure moins vingt, mon coeur se refroidit, le tic-tac s'amenuise."

 45e livre lu en 2017

Le résumé : ce recueil de nouvelles a pour thème Noël et le Nouvel An. On retrouve des histoires bien connues comme La petite fille aux allumettes d'Andersen et d'autres méconnues. De grands auteurs sont présents dans ce recueuil comme Alphonse Daudet, Joseph Kessel, Dostoïevski...

Mon avis: comme souvent, les nouvelles sont de niveau inégal. J'ai adoré le cynisme de la nouvelle de Maupassant (un Noël qui se transforme en charge permanente) tout comme dans celle d'Alphonse Allais. La longue nouvelle de Balzac (une jeune fille part avec un mystérieux homme) est intéressante car les personnages et l'histoire est plus développée. Les nouvelles de Dostoïevski (un Noël et un mariage) et d'Andersen sont bouleversantes. 

Un extrait : "Les deux aînés étaient en ce moment complètement oubliés par M. et Mme de Verdun. Cependant, plusieurs fois, le coup d'oeil interrogateur du colonel avait embrassé la scène muette qui, sur le second plan, offrait une gracieuse réalisation des espérances écrites dans les tumultes enfantins placés sur le devant de ce tableau domestique."

44e livre lu en 2017

Le résumé : le professeur Langton assiste à la conférence menée par son ami le futurologue Edmond Kirsch qui promet de répondre à deux questions essentielles à l'humanité : d'où venons-nous ? Où allons-nous ? S'en suit alors une course poursuite de Bilbao à Barcelone. 

Mon avis : on retrouve les thèmes favoris de Dan Brown donc la religion, les codes, la course poursuite, la découverte de monuments et de leurs secrets. Dan Brown est très fort pour faire monter le suspence ; ainsi, les cent premiers pages ne sont qu'une montée en pression vers la révélation du secret de Kirsch (qui n'interviendra qu'à la fin du livre et s'avère un peu décevante). Un livre bien fichu mais dispensable. 

Un extrait : "Au même moment, l'amiral Avila se frayait un chemin dans la foule qui encombrait l'atrium du musée Guggenheim. Tout le monde portait des oreillettes et semblait en pleine conversation. Apparemment, l'audio-guide était interactif. Il avait eu raison de se débarasser de cet appareil. Pas de distration ce soir !" 

 43e livre lu en 2017

Le résumé : un homme est retrouvé égorgé chez lui, portant un tee-shirt de femme et ayant ingéré la drogue dite du violeur. Sa dernière victime est-elle aussi son assassin ? L'inspectrice Elinborg va mener l'enquête.

Mon avis : c'est le premier Indridason que je lis sans la présence d'Erlendur (même s'il est évoqué à quelques moments). L'atmosphère islandaise est toujours aussi plaisante, l'enquête est menée rondement, sans rebondissement farfelu mais avec rigueur. Ce n'est sans doute pas le meilleur livre de cette série mais j'ai passé un agréable moment.

Un extrait : "Oui, et c'était le cas de Runolfur, informa le responsable. Il s'occupait des mises en réseau, de l'ADSL, des réseaux téléphoniques internes, des clefs de décodeurs pour les télévisions ainsi que de la fibre optique. Nous nous efforçons d'offrir le meilleur service possible. Les gens sont incroyablement ignorants dès qu'on touche aux ordinateurs et à la technique."

42e livre lu en 2017