Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Page84
31 juillet 2018

"La petite communiste qui ne souriait jamais" de Lola Lafon

Source: Externe

Le résumé : l'histoire de Nadia Comaneci, la petite gymnaste roumaine qui, en 1976, obtint un 10 lors des Jeux Olympiques. La narratrice nous raconte son histoire sous fond de guerre froide, de Roumanie communiste, de Ceausescu. 

Mon avis : l'écriture est un peu destabilisante au début car assez poétique, virevoletante. On alterne les moments de description de la vie de Nadia avec les dialogues entre la narratrice et cette même Nadia Comaneci. La description de la Roumanie sous la dictature est intéressante. Quelques passages sont un peu plus pénibles à lire notamment à la fin car les phrases partent dans tous les sens. 

Un extrait : "Qu'il est bon d'entourer d'accessoires l'histoire qu'ils sont en train d'écrire, comme la coiffure de Vera Caslavskà. Ses cheveux de princesse rock'n'roll, crêpés et ramassés en un haut chignon bouffant qu'elle retient d'un bandeau noir assorti à son eye-liner, une coiffure américaine et nocturne. Irrésistiblement supérieure, Vera exécute des figures  que seuls les hommes maîtrisent."

27e livre lu en 2018

Publicité
Publicité
25 juillet 2018

"Le tailleur de pierre" de Camilla Lackberg

Source: Externe

Le résumé : une petite fille est retrouvée noyée à Fjällbacka. C'est l'enfant d'amis à Erica (qui vient d'avoir une petite fille) et à Patrik. Ce dernier mène l'enquête et remue des boues très anciennes, remontant au temps des tailleurs de pierre de la ville, il y a un siècle. 

Mon avis : c'est le 2e Camilla Lackberg que je lis et j'apprécie beaucoup cette auteur. J'ai été prise dans l'histoire, dans la description des moeurs de cette petite ville. J'ai aimé les allers-retours entre 1925 et aujourd'hui. 

Un extrait : "- Voyons voir, lundi. Kaj plisse le front et réfléchit. Oui, je l'ai vue à un moment donné le matin, mais j'ai du mal à dire quand. Elle est sortie de chez elle, elle sautait comme une grenouille. Cette môme-là ne pouvait jamais marcher comme tout le monde, fallait toujours qu'elle bondisse comme une balle de tennis."

26e livre lu en 2018

18 juillet 2018

"Cet instant-là" de Douglas Kennedy

Source: Externe

Le résumé : un écrivain new-yorkais reçoit une lettre de divorce de son épouse mais aussi le journal intime de son premier amour, dans le Berlin des années 1980. Il rencontre Petra à Radio Liberty en 1984 et vit une passion folle avec elle. 

Mon avis : un grand Douglas Kennedy. Le roman, plutôt épais, se dévore. La description de Berlin durant la guerre froide est passionnante. Les personnages (Thomas, Petra, Alistair, Mehmet) sont bien décrits, attachants chacun à leur manière. L'histoire d'amour entre Thomas et Petra est très touchante. Les deux retournements de situation du roman sont excellents, très surprenants. Ma seule touche d'agacement concerne le côté inéluctable de l'histoire d'amour, à la manière de Roméo et Juliette. 

Un extrait : "Je vous ai donné une chambre avec une excellente vue, m'avait-elle annoncé, et nous y avons remis le chauffage très tôt ce matin, sachant que vous arriviez aujourd'hui. Voilà plusieurs jours qu'un froid polaire s'est abattu sur Berlin. Surtout, ne mettez pas le nez dehors tant que cela durera. Vous attraperiez des engelures en un rien de temps et je n'ai pas envie de vous conduire aux urgences dès le lendemain de votre arrivée..."

25e livre lu en 2018 

15 juillet 2018

"L'amie prodigieuse" d'Elena Ferrante

Source: Externe

Le résumé : l'enfance de Lena et de Lila dans un quartier très pauvre et violent de Naples. Nous suivons les deux fillettes à l'école, au début de leur adolescence jusqu'au temps de leurs premières amours. 

Mon avis : j'ai beaucoup entendu parler des romans d'Elena Ferrante. J'ai plutôt happé par le roman ; le personnage de Lila est assez fascinant et il est très intéressant d'entrer dans le quotidien d'un quartier pauvre napolitain. Les dernières scènes sont tendues et donnent tout simplement envie de lire la suite. La petite difficulté dans ce roman est, pour moi, la profusion des personnages secondaires. J'avoue que je me perdais parfois entre Alfonso, Antonio, Enzo...

Un extrait : "Au cours de notre dernière année de primaire, la richesse devint notre idée fixe. Nous en parlions comme on parle, dans les romans, de la recherche d'un trésor. Nous nous exclamions : Quand on sera riches, on fera ceci, on fera cela ! A nous entendre, on aurait dit que la richesse était cachée quelque part dans le quartier, dans des coffres qui, une fois ouverts, s'illuminaient, et qu'elle attendait simplement que nous la trouvions."

24e livre lu en 2018

Publicité
Publicité
Page84
Publicité
Archives
Publicité