Le résumé : à Marsac, petite ville universitaire du sud-ouest, une professeur est assassinée sauvagement : noyée dans sa baignoire, une lampe de poche enfoncée dans la gorge. Servaz est dépêché sur place car le principal suspect est Hugo, le fils de son ancienne fiancée Marianne. Un CD de Mahler est retrouvé dans la chaîne hifi de la défunte : serait-ce un signe de Julian Hirtmann, l'ennemi personnel de Servaz ?

Mon avis : un gros roman de Bernard Minier dont l'histoire se déroule après celle de "Glacé". J'ai eu du mal à entrer dedans, l'auteur multipliant les points de vue, les personnages (Irène Ziegler, une femme capturée, Margot la fille de Servaz...) puis petit à petit les élements se mettent en place et l'histoire devient limpide. J'ai finalement dévoré la fin. 

Un extrait : "Et puis Marsac :  ses pubs, son cinéma Art et Essai qui programmait Bergman, Tarkovski et Godard, ses rues, ses squares. Il avait aimé ces années-là. Oh, Dieu sait qu'il les avait aimées. Même si, à l'époque, il les avait traversées avec une espèce d'inconscience ponctuée d'étourdissements moments de bonheur et de déprimes aussi violentes que des descentes d'acide."

 28e livre lu en 2019

Le résumé : trois femmes, trois époques différentes. Il y a Anne qui vit à Bruges au temps de la Renaissance. Il y a Hanna qui vit à Vienne au XIXe siècle et qui écrit à sa cousine Gretchen. Il y a Anny, star hollywoodienne de nos jours. Trois femmes dont les destins vont se rencontrer.

Mon avis : pas le meilleur livre de cet auteur. J'ai mis du temps à m'intéresser aux trois personnages, notamment à Anne et Anny. Petit à petit, on voit les liens entre les trois. Mais ce livre n'est pas inoubliable.

Un extrait : "Lorsqu'Anne sortait avec sa tante acheter des poissons, elle devinait, aux oeillades réprobatrices qui s'attardaient sur elle, que les gens du quartier prenaient le parti de Philippe contre elle ; les garçons hochaient la tête en soupirant, les filles ricanaient, les femmes pinçaient leurs lèvres, les anciens la scrutaient comme un chien infesté de puces. Anne courbait la nuque, humble, continuant son chemin."

29e livre lu en 2019

Le résumé : la reconstruction de Philippe Lançon racontée par lui-même après l'attentat du 7 janvier 2015 contre la rédaction de Charlie Hebdo.

Mon avis : que dire ? Un grand livre, poignant, touchant, intelligent. Il n'y a rien de voyeuriste, rien de revanchard ; au contraire, la description de l'avant 7 janvier, de l'attentat lui-même et des longs mois d'hospitalisation est pleine de pudeur. Un livre qui fait réfléchir et que je vais très probablement garder longtemps en tête."

Un extrait : "J'étais couché sur le ventre, la tête tournée vers la gauche, c'est donc l'oeil gauche que j'ai ouvert en premier. J'ai vu une main gauche ensanglantée sortant de la manche de mon caban, et il m'a fallu une seconde pour comprendre que cette main était la mienne, une nouvelle main, taillée sur le dos et découvrant sa blessure, entre deux articulations dites métacarpo-phalangiennes, celles de l'index et du majeur."

32e livre lu en 2019

Le résumé : un frère et une soeur, Antoine et Mélanie, partis en week-end à Noirmoutier sur les traces de leurs vacances d'enfance, ont un accident de voiture. Mélanie était sur le point de révéler des informations essentielles à Antoine à propos de leur mère, Clarisse, morte alors que les enfants n'avaient qu'une dizaine d'années. Antoine va chercher à découvrir la vérité tout en essayant d'avancer dans sa vie personnelle compliquée, entre son ex-femme, ses adolescents, et une charmante thanatopractrice. 

Mon avis : un bon roman de Tatiane de Rosnay. On est vite plongé dans l'enfance d'Antoine et Mélanie, dans les non-dits, les secrets. En même temps, l'évolution personnelle du héros est intéressante. Un passage est extrêmement dur, celui de la mort d'un enfant (comme dans chaque roman de la romancière, j'ai l'impression). 

Un extrait : "Il ignorait sans doute que leur mère était morte. Antoine ne se sentait pas le courage de prononcer à nouveau ces mots. Il espérait que Mélanie se tairait elle aussi. Ce qu'elle fit. Elle tint sa langue pendant que l'homme se perdait en conjonctures."

33e livre lu en 2019

Le résumé : Pascal Ory, historien, revient sur les attentats de janvier 2015 (le livre a été écrit avant les attentats du 13 novembre). Il réfléchit sur le sens de cet évènement en partant d'une dizaine de mots clefs: Soumission, laïcité, guerre de religion...

Mon avis : un livre très intéressant et loin d'être simple. Pascal Ory rappelle le passé pour tenter d'expliquer le présent. Certaines analyses sont très pointues, la langue utilisée est riche. 

Un extrait : "En 2015 comme en 2001, les victimes peuvent être pour partie des personnalités connues, elles n'en sont pas moins exécutées comme symbole d'un monde qu'on veut abattre. Ces deux catégories ne sont pourtant que des variantes géographiques et historiques du même type. Individu isolé, individu missionné ou groupe organisé, tueur de princes ou de manants, l'assassin politique entretient un rapport violent à ses valeurs comme à ses futures victimes."

 53e livre lu en 2019

Le résumé : la vie d'Al Kenner, géant de 2,20 mètres, extrêmement intelligent, redoutable tueur. L'auteur nous raconte l'adolescence et les premiers meurtres puis la vie de cet homme dans les années 1960 aux Etats-Unis, en plein mouvement hippie. Il s'agit du double littéraire d'un véritable tueur en série, Edmund Kepper.

Mon avis : un livre excellent. On est plongé dans la vie de cet homme, dans sa folie, sa façon de penser. Le livre alterne les chapitres se déroulant quand Al est libre et ceux où il est en prison. La fin est assez glaçante. 

Un extrait : "Le dîner terminé, on est repartis en rang jusqu'à nos chambres. Le gardien a fermé le verrou de la mienne. Je lui ai demandé où je pouvais trouver quelque chose à lire. Il a dit qu'il allait me faire une faveur, me ramener un magazine, pour cette fois, en même temps que mes médicaments et que j'aurai accès à la bibliothèque le lendemain."

54e livre lu en 2019

Le résumé : il s'agit d'une pièce de théâtre mettant en scène deux soeurs, Armande et Henriette. La première s'enorgueillit d'être une femme savante, comme sa tante et sa mère, et a repoussé les avances de Clitandre. Ce dernier jette alors son dévolu sur Henriette et s'en suit une comédie pour savoir qui Henriette va épouser.

Mon avis : une pièce intéressante, quelques passages vraiment bien trouvés, une jolie langue.

Un extrait : 

PHILAMINTE

Et vous devez en raisonnable époux,

Être pour moi contre elle et prendre mon courroux

CHRYSALE Aussi fais-je. Oui, ma femme avec raison vous chasse,

Coquine, et votre crime est indigne de grâce.

55e livre lu en 2019

Le résumé : durant l'été 2008, Elodie Bernard, 24 ans, est partie seule, sans autorisation, à la découverte de Lhassa et du Tibet. Ce livre raconte son récit de voyage, ses rencontres.

Mon avis : le bilan est mitigé. J'ai beaucoup aimé la description de la région du Tibet, la façon dont elle a travaillé, les portraits des Tibétains et des Chinois qu'elle a rencontré, les rues, les fêtes... Son parcours, son audace, forcent l'admiration. Certains passages, où elle décrit la religion bouddhiste de manière très détaillée ou l'histoire du Tibet, m'ont plus ennuyée. 

Un extrait : "-As tu eu des problèmes pour suivre les séminaires dispensés en chinois à l'université ? - Non, car j'apprends le chinois depuis le secondaire. Je le parlais déjà bien à la fin de ma scolarité au Tibet. Notre langue, le tibétain, n'est enseignée qu'en primaire."

13e livre lu en 2020

Le résumé : une écrivain, Amélie, rencontre une de ses lectrices, Pétronille, lors d'une dédicace. Cette jeune femme étonnante, au physique de jeune garçon, va partager avec la narratrice de nombreuses bouteilles de champagne, une soirée à Londres, un voyage au ski, ses premiers romans et plus encore...

Mon avis : l'écriture est toujours aussi agréable, la description de la rencontre avec Vivienne Westwood, le ski, le Nouvel An avec les parents communistes de Pétronille sont très drôles. Les deux dernières pages sont extrêmement étonnantes, une vraie chute ! 

Un extrait : "Le lendemain, quatre bouteilles de laurent-perrier Cuvée Grand Siècle me furent livrées. A ce compte-là, je suis prête à interviewer les pires teignes de la planète, et à promener leur caniche où ils voudront."

28e livre lu en 2018

Le résumé : le shérif Carl Houseman arrête, en pleine nuit d'hiver dans l'Iowa, un jeune cambrioleur et découvre les complices morts dans une maison. Il réalise rapidement que ces morts font partie d'une enquête plus vaste à laquelle le FBI va participer.

Mon avis : un roman policier peu réussi. On découvre les rouages du système américain, le rôle des avocats. Mais l'histoire est poussive, ennuyeuse, on se moque totalement de qui est Gabriel, de la façon dont il va être arrêté. Bref, je ne lirai pas d'autres romans de cet auteur.

Un extrait : "- Cletus, j'aimerais en savoir assez, d'ores et déjà, sur les évènements de l'autre nuit pour ne plus avoir à fouiner comme vous dites. Je voulais juste m'assurer que vous aviez bien trouvé le mandat, et répondre aux questions qui pourraient vous préoccuper."

31e livre lu en 2018

Le résumé : une nuit, brusquement, les étoiles et la lune disparaissent. La Terre est coupée du reste de l'univers et le temps s'écoule des millions de fois plus vite à l'extérieur. Le Soleil ne va pas tarder à exterminer l'humanité. Nous suivons Tyler Dupree, jeune médecin, et ses amis les jumeaux Diane et Jason Lawton face à cette catastrophe.

Mon avis : un très bon livre de science-fiction. Le début est un peu obscur et petit à petit, tout se met en place. Les différentes solutions imaginées par les hommes sont interrésantes. L'arrivée de Martiens est aussi originale, bien pensée. On navigue entre le passé et le présent de manière fluide. 

Un extrait : "La fac de médecine avait fait de moi un accro à la caféine. "T'as de la chance, a estimé Jason. J'ai acheté une livre de guatémaltèque en chemin." Indifférents à la fin du monde, les Guatémaltèques continuaient à cultiver du café. "Je vais en préparer. Et te montrer les lieux pendant qu'il passe."

33e livre lu en 2018

Le résumé : le narrateur se rappelle de personnes qu'il a rencontrés lors de sa jeunesse : la mystérieuse Danni, Aghamouri, le policier Langlais. Il se souvient de l'hôtel Unic, du 66...

Mon avis : je n'ai rien compris à ce livre. J'ai trouvé l'histoire très ennuyeuse, ne comprenant où l'auteur voulait nous emmener. On se moque totalement de ce qui arrive à tous les personnages, il y a sans cesse une liste de noms, de lieux... Bref, je suis passée totalement à côté.

Un extrait : "Il avait un ton dégagé, amical, mais je devinais chez lui une certaine gêne, comme s'il cherchait ses mots et qu'il attendait de se trouver dans un endroit éloigné où l'on ne rencontrerait personne de connaissance. Et, justement, la rue Cuvier s'ouvrait devant nous déserte et silencieuse jusqu'à la Seine."

37e livre lu en 2018

Le résumé : Sir Charles de Baskerville est mort de terreur, sans doute poursuivi par un énorme chien. Son docteur va voir Sherlock Holmes pour lui exposer cette étrange affaire. Il faut protéger le dernier héritier, Sir Henry. 

Mon avis : Livre lu surtout le soir donc même si j'aime beaucoup les Sherlock Holmes, la fatigue a eu raison de mon plaisir de le lire. Ce livre est l'un des plus fameux mais j'avoue avoir eu autant de plaisir à lire certaines nouvelles. 

Un extrait : "Alors que le train roulait, je regardai encore le quai : la grande silhouette austère de Holmes se tenait immobile, tournée dans notre direction. Le voyage fut bref et agréable. Je fis plus ample connaissances avec mes deux compagnons et je jouai avec l'épagneul du docteur Mortimer pour me distraire."

51e livre lu en 2018

Le résumé : en 1993, Alice et Ambre, deux soeurs, sont retrouvées mortes, habillées en communiante, une croix posée sur la poitrine. Le jeune Martin Servaz va enquêter sur ce double meurtre. Et l'affaire va connaître un nouveau rebondissement vingt-cinq ans plus tard.

Mon avis : un bon Bernard Minier. J'ai beaucoup apprécié la première partie du livre, le fait de se retrouver dans les années 1990, de découvrir Martin Servaz à ses débuts. La seconde partie commence de manière très intéressante puisqu'on retrouve certains protagonistes avec deux décennies de plus. La fin est un tout petit peu plus décevante car j'ai eu un sentiment de déjà-lu.

Un extrait : "Servaz vit les parents des deux jeunes filles rentrer un peu plus la tête dans les épaules. Le petit légiste les précéda le long d'un couloir en pierre grise qui évoquait les entrailles d'une forteresse, poussa une porte métallique, actionna un interrupteur, et ils pénétrèrent dans une pièce carrelée et froide éclairée par des néons. Un des murs étaient entièrement tapissé de tiroirs frigorifiques en acier brillant."

1er livre lu en 2019 

Le résumé : récit d'enfance de Zézé, petit gamin des rues brésilien, qui a le diable au corps, qui fait mille bêtises et recherche la tendresse dans sa famille, à l'école où il va à 5 ans, avec son ami le Portugâ. 

Mon avis : l'écriture, assez poétique, m'a pas mal déroutée. J'ai eu du mal à entrer totalement dans ce roman, ne comprenant pas parfois certaines scènes car on passe d'un lieu à un autre sans explication, car Zézé mélange ses rêves et la réalité. Néanmoins, la description de cette enfance très pauvre est bouleversante tout comme la fin du livre.

Un extrait : "Elle souleva le couvercle du panier et me traîna par les oreilles jusqu'à la salle à manger. Maman me battit dur cette fois-ci. La savate vola et je dus hurler pour atténuer la douleur et pour qu'elle cesse de me battre."

 5e livre lu en 2019

L'histoire : VoRo met en BD le célèbre roman de George Sand (roman que je n'ai jamais lu). Un jeune veuf, Germain, accompagné de son fils, Petit Pierre part dans le village voisin pour trouver une femme. Il est accompagné par Marie qui va aller travailler en tant que bergère. Aucun ne restera finalement au village.

Mon avis : je ne connaissais pas l'histoire et j'avoue avoir été déçue car je l'ai trouvée peu intéressante. Je m'attendais à une chute finale et j'ai été surprise de lire le mot fin. Je ne suis pas non plus tellement fan des dessins.

 Un extrait : 

nnn

11e livre lu en 2019

Le résumé : en 1985, la mère et les soeurs de Libby, sept ans, sont sauvagement assassinées. Celui qui est jugé coupable est le propre frère de Libby, Ben et il est envoyé en prison. 25 ans plus tard, Libby est une jeune femme dépressive et en manque d'argent. Une association passionnée par cette affaire criminelle l'encourage, contre de l'argent, a mené une contre-enquête. 

Mon avis : un polar plutôt captivant. On navigue entre le jour du meurtre en janvier 1985 et l'enquête menée par Libby en 2010. L'auteur décrit aussi un Missouri ravagé par la misère, l'alcool, la drogue et cela rend le livre un peu déprimant ! J'avais préféré le livre Les Apparences de la même autrice. 

Un extrait : "Sa vie ne serait qu'une longue série de dénis. Annihilition. Une fois de plus il vit des haches, des révolvers, des corps ensanglantés écrasés sur le sol. Des hurlements laissant place aux gémissements et aux chants d'oiseau. Il voulait saigner davantage."

58e livre lu en 2020

Le résumé : dans une jolie pension de famille, le narrateur voit une mère de famille abandonner brusquement mari et enfant pour s'enfuir avec un homme. En discutant de cela avec les autres pensionnaires, il décide de défendre cette femme. C'est alors que l'un d'entre eux, une dame d'une soixantaine d'années, se décide de lui expliquer comment sa vie a basculé en 24h, avc la rencontre d'un jeune homme, joueur invétéré. 

Mon avis : un excellent roman. On est captivé par l'histoire racontée avec passion de cette rencontre entre une jeune veuve anglaise et ce joueur aux mains et au visage tellement pris par le jeu. J'ai été bouleversée par la fin du roman, la façon dont cette femme rate (ou croit rater) son train puis sa dernière rencontre avec cet homme. 

Un extrait : "La seconde année de mon veuvage, c'est à dire dans la quarante-deuxième année de ma vie, au cours de cette fuite inavouée devant l'existence désormais sans intérêt pour moi, et pour essayer de tuer le temps, je m'étais rendue, au mois de mars, à Monte-Carlo". 

1er livre lu en 2021

Le résumé : ce premier tome d'une trilogie nous invite à suivre la famille Burns : Alice (l'héroïne), ses deux frères Adam et Peter, ses parents (son père qui travaille cyniquement avec le Chili de Pinochet, sa mère avec qui Alice s'entend fort mal). Le roman débute avec l'arrestation d'Adam, devenu homme d'affaires et l'on remonte le temps pour découvrir la vie d'Alice au lycée puis à l'université au milieu des années 1970. Elle y découvre ses premières amours, des cours passionnants avec des profs qui le sont tout autant, des déceptions...

Mon avis : j'ai beaucoup apprécié ce roman, comme pratiquement tous les livres de Douglas Kennedy. La plongée dans les années 1970 est passionnante, on suit pas à pas la jeune héroïne et ses déboires amoureux et estudiantins. Le livre évoque aussi la littérature, le monde cruel de l'université, la politique étrangère des Etats-Unis. 

Un extrait : "Cette fois, Procaccino a pâli - d'une part à cause de la menace et, d'autre part, d'indignation qu'un gamin de dix-sept ans ose jouer de sa classe sociale pour essayer de l'intimider. Le problème, c'est que le père d'Ames, Gordon Sweet - Gordy pour les intimes - , non seulement travaillait à Wall Street comme avocat mais faisait aussi partie du conseil municipal."

 54e livre lu en 2019

Le résumé : un homme, Raoul, et une femme, Samantha, se retrouvent enfermés dans un bocal, observés par des yeux mystérieux. Que vont-ils là ? Et d'ailleurs, où sont-ils ?

Mon avis : un court roman de Werber dont on peut aisément se passer. L'histoire est facile, les personnages très peu crédibles, les dialogues ont déjà été lus plusieurs fois dans d'autres livres de Werber. Bref, peu intéressant.

Un extrait : "Non. La télécommande de la télévision. Voilà le révélateur ultime de l'autorité conjugale. Détenir la "commande de la télévision", c'est décider du programme de la soirée. Quand l'homme renonce à ce dernier symbole, c'est qu'il a tout perdu."

56e livre lu en 2019

Le résumé : un homme est retrouvé poignardé au milieu du pont de Nihonbashi, au coeur de Tokyo. Un suspect idéal est rapidement être désigné : il était sur les lieux, avait un motif pour tuer cet homme et des preuves s'accumulent contre lui. Mais pour l'inspecteur Kaga décide d'aller plus loin dans cette enquête.

Mon avis : c'est le premier polar que je lis de cet auteur. Une fois que l'on s'habitue aux noms japonais, on rentre très facilement dans ce roman policier dont l'histoire peut sembler trop simple, évidente, au départ. Mais petit à petit, l'auteur parvient à complexifier le roman, à partir dans différentes directions et se dessine finalement une toute autre histoire. J'ai beaucoup aimé les explications sur la vie des travailleurs précaires japonais mais aussi sur les rites religieux autour des sanctuaires. 

Un extrait  : "Un homme de petite taille, âgé d'une quarantaine d'années, vint à sa rencontre. Le gardien avait dû le prévenir de son arrivée. Matsumiya lut sur la carte de visite qu'il lui remet qu'il s'appelait Yamaoka et était responsable de la deuxième section de production."

3e livre lu en 2023

Le résumé : Hugo, trentenaire un peu déboussolé dans sa vie personnelle, débarque dans la station de ski de Val Quarios pour y travailler durant tout l'été. La station n'est pas ouverte aux touristes et seuls sont présents une douzaine de saisonniers, comme lui. Mais Hugo se rend rapidement compte que quelque chose de ne va pas dans cette station et une disparition soudaine le met encore plus en garde.

Mon avis : un roman assez palpitant. L'auteur parvient bien à installer une atmosphère angoissante avec finalement peu d'évènements. La station est très bien décrite, on a le sentiment d'y être allé alors même qu'elle n'existe pas. Malheureusement, si le suspence monte durant tout le roman, le final s'avère franchement décevant, voire grotesque. Dommage. 

Un extrait : "Il fouillait dans sa poche à la recherche de la clé lorsqu'il eut l'impression de ne plus être seul. C'était irrationnel, et il se sentit bête, pourtant le duvet de sa nuque se hérissa brusquement. Il jeta un coup d'oeil de part et d'autre: la moquette désuète, les appliques illuminées et la perspective des portes."

5e livre lu en 2023

Le résumé : l'hôpital de la Salpétrière à Paris au XIXe siècle. On y enferme celles qu'on considère comme folle. On y croise l'infirmière en chef Geneviève, Louise une jeune fille abusée par son oncle, Thérèse qui tricote toute la journée depuis vingt ans et puis Eugénie, envoyée là car elle parle aux défunts. Dans quelques jours va se dérouler le bal de la mi-carême durant lequel les hommes de la bonne société viennent danser avec les folles.

Mon avis : un livre intéressant avec des personnages féminins attachants et dont le destin ne peut laisser indifférent. 

Un extrait : "Ce qui surprend Geneviève dans ce cas particulier, c'est le milieu social de l'homme qui lui fait face. Habituellement, les bourgeois ont en horreur l'internement de leur épouse ou de leur fille. Non pas parce qu'ils ont un sens de l'éthique supérieur et qu'ils jugent immoral  d'enfermer leur femme contre leur volonté."

 50e livre lu en 2020

Le résumé : nous suivons trois personnages dans le Japon du début du XXe siècle. Dôya, ancien professeur rebelle, chassé de tous ses postes pour insoumission et bien décidé à continuer de parler. Takayanagi, jeune étudiant pauvre et mélancolique. Nakano, son ami riche et heureux. 

Mon avis : j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le livre. Sans doute ne suis-je pas habituée à ce type de littérature mais j'ai eu le sentiment qu'il ne se passait pas grand chose. Ce roman est décrit comme audacieux mais je ne connais pas assez le Japon de cette époque pour le voir ainsi. Beaucoup de chapitres m'ont semblé très ennuyeux. La fin est assez abrupte et je termine ce livre sans avoir compris où l'auteur voulait en venir. 

Un extrait : "Par endroits, des motifs de fleurs des champs s'enroulaient autour des hexagones. En gardant la tête levée, on avait l'impression de se trouver dans un temple immense. Et les notes aiguës qui se mêlaient aux notes graves comme l'enchevêtrement des fleurs des solives semblaient descendre du plafond. Takayanagi était seul au fond du désert."

14e livre lu en 2019

Le résumé : à Perdido, les travaux pour construire la digue commencent et sont menés par Early Haskew. La haine entre Elinor et sa belle-mère Mary-Love est toujours tenace. Une petite fille, Frances, nait. Un mariage se conclue. Des évènements mystérieux sont toujours présents.

Mon avis : lu en deux jours, j'ai dévoré ce deuxième tome. J'adore l'atmosphère du sud des Etats-Unis, le mystère qui se mêle aux histoires familiales. J'ai hâte de continuer la saga. 

Un extrait : "Tu comprends, Elinor, le problème c'est non seulement qu'il a perdu cet argent, mais aussi tout le bois qui était entreposé dans la scierie, plus celui qu'il avait stocké chez Monsieur Madsen, parce que sa grange a été emportée par la crue, elle aussi. Et puis il a fallu remplacer une grande partie des machines, qui s'étaient enrayées à cause de la boue, et maintenant, il n'y a plus d'argent."

34e livre lu en 2023