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Le résumé : l'auteur a travaillé pendant des années au Centre Culturel coréen de Paris. Passionné par la culture coréenne, il a décidé d'écrire ce petit guide décrivant au mieux le peuple coréen et les différences avec nous, Français. Il s'intéresse particulièrement à la communication, qu'elle soit verbale ou non verbale.

Mon avis : la Corée est un pays que je connais un peu car mon frère y vit. J'étais donc curieuse de découvrir cet essai. Même si, évidemment, l'auteur fait parfois des généralités (tous les Coréens ne peuvent pas partager les mêmes traits de caractère, tout comme les Français), ce livre reste intéressant. Les anecdotes sont les passages les plus agréables à lire. 

Un extrait : "En plus, il était hors de question de pouvoir payer quoi que ce soit en sa présence. Toutes mes tentatives dans ce domaine, pourtant énergiques, furent systématiquement contrées. Je perdis à chaque fois la partie et gardai cependant de ces amicales empoignades auxquelles on assiste souvent en Corée (et plus rarement en France !) un doux souvenir."

11e livre lu en 2023

Le résumé : en avril 1999, une jeune femme, Alaska Sanders, est assassinée. Une enquête de police conclut à la culpabilité de deux personnes. Onze ans plus tard, l'affaire rebondit au travers d'une lettre anonyme. L'un des policiers qui avait mené l'enquête se décide à chercher la vérité, aidé par le romancier Marcus Goldman.

Mon avis : ce roman nous permet de retrouver des personnages familiers : le romancier Marcus Goldman qui menait déjà l'enquête dans le livre sur Harry Québert (qui vient d'ailleurs dans cette histoire), le policier Perry Gahalowood. Le roman est très prenant, les années 1999 et 2010 se répondent sans cesse. Mais au fur et à mesure, Joël Dicker complexifie à outrance son histoire et la fin devient presque incompréhensible. La pirouette qui consiste à révéler au fil des pages que chaque personnage a, en réalité, menti sur les faits, est un peu pénible.

Un extrait : "Vous voulez mon avis ? reprit le chef Mitchell. Votre intuition est bonne. Walter est un type charmant mais qui peut être agressif et violent quand il a un coup dans le nez. Allez parler à son ancienne petite copine, Déborah Miles. Elle habite toujours ici. Il y a quelques années, j'ai dû intervenir chez elle..., enfin chez ses parents où elle vivait à l'époque."

10e livre lu en 2023

Le résumé : il s'agit du témoignage poignant et précieux de Chil Rajchman, qui est déporté à Treblinka en 1942. Il a 28 ans et devient sonderkommando. Il décrit l'organisation du camp, la violence, les brutalités, la mort, les différentes tâches auxquelles il est assigné. Le 2 août 1943, il participe à la révolté du centre de mise à mort et s'échappe. 

Mon avis : un livre extrêmement intéressant. Ce témoignage précis est essentiel et permet de comprendre la logique des centres de mise à mort. Certaines pages sont très dures, reflet de la réalité atroce qu'on vécu les déportés durant la Seconde Guerre mondiale.

Un extrait : "Dans la cabane, il y avait un petit four. L'une des parois de la cabane était percée de deux petites fenêtres qui donnaient sur la place devant le bâtiment abritant les dix grandes chambres à gaz. Quand un convoi avait été expédié et que l'on rouvrait les portes des chambres à gaz, les SS tapaient à la fenêtre et criaient "Dentisten raus ! Les dentistes, sortez !"

9e livre lu en 2023

Le résumé : nous sommes en 2097 dans un monde où la téléportation est possible, où les Etats ont été abolis, où tous les habitants parlent la même langue. Soudain, de paisibles retraités vivant sur une île du Pacifique sont assassinés. Des policiers, un journaliste ambitieux et une enseignante vont se retrouver mêler à cette enquête, tout autour du monde.

Mon avis : un Bussi assez différent des autres. Le fait d'être dans le futur est intéressant, la description de ce nouveau monde parait plausible. Bon, évidemment, pour que nous, lecteurs, comprenions tout, les personnages sont sans cesse en train de s'expliquer leur monde ce qui est assez artificiel et un peu lourd. L'auteur nous promène un peu partout sur Terre et, c'est l'un des talents de Bussi, nous donne envie d'y aller, de visiter. Le roman ne se termine pas par un twist final, comme il est d'usage chez Bussi et c'est tant mieux. Un livre bien construit, agréable à lire.

Un extrait : "Les trois policiers laissèrent la vidéo défiler quelques minutes, en l'accélérant dès qu'ils ne voyaient rien de plus intéressant que des vols de moustiques ou le frétillement des feuilles de palmiers. Le regard du berger allemand s'arrêta enfin, tourné vers l'horizon. Il avait vu quelque chose, venant de la mer, loin devant lui."

8e livre lu en 2023 

Le résumé : cette bande dessinée, sur le thème de la nourriture, explore les obsessions de l'auteur pour certains ustensiles de cuisine (le moulin à ail par exemple), sur certaines recettes, sur certains produits... Il raconte aussi quelques voyages : à Venise, en Hongrie... 

Mon avis : une excellente bande dessinée, très drôle et instructive. L'auteur se dépeint avec beaucoup d'humour, les scènes de covoiturage avec un passager cuisinier sont très réussites. Les recettes présentées donnent l'eau à la bouche. 

7e livre lu en 2023

Le résumé : nous sommes à la Nouvelle-Orléans, en 2005. L'ouragan Katrina s'est abattu sur la ville et les rues autour de la maison de Zola Jackson sont inondées. Cette femme à la retraite, qui vit seule avec sa chienne Lady, va devoir survivre, réfugiée dans son grenier. Elle raconte ces quelques jours mais aussi les souvenirs de son vie, de son fils unique Caryl. 

Mon avis : un roman assez particulier, où l'on passe sans cesse du présent (2005) au passé, aux souvenirs de Zola Jackson. On découvre petit à petit l'histoire de son fils et c'est très émouvant, juste et sans concession. Cette femme, Zola Jackson, est un personnage très attachant. La fin du roman est très réussie, assez tendre et finalement inattendue. Bref, un joli roman à découvrir. 

Un extrait : "Dans le ciel, ils sont arrivés par dizaines et ils ont tourné, de midi à minuit, des hélicoptères venus non pas pour nous sauver mais plutôt assister à notre fin : il faut croire que n'importe quelle chaîne de télévision, fût-elle à l'autre bout du pays, était assez organisée et riche pour voler jusqu'à nous et réussir là où le gouvernement de la première puissance du monde échouait."

6e livre lu en 2023

Le résumé : Hugo, trentenaire un peu déboussolé dans sa vie personnelle, débarque dans la station de ski de Val Quarios pour y travailler durant tout l'été. La station n'est pas ouverte aux touristes et seuls sont présents une douzaine de saisonniers, comme lui. Mais Hugo se rend rapidement compte que quelque chose de ne va pas dans cette station et une disparition soudaine le met encore plus en garde.

Mon avis : un roman assez palpitant. L'auteur parvient bien à installer une atmosphère angoissante avec finalement peu d'évènements. La station est très bien décrite, on a le sentiment d'y être allé alors même qu'elle n'existe pas. Malheureusement, si le suspence monte durant tout le roman, le final s'avère franchement décevant, voire grotesque. Dommage. 

Un extrait : "Il fouillait dans sa poche à la recherche de la clé lorsqu'il eut l'impression de ne plus être seul. C'était irrationnel, et il se sentit bête, pourtant le duvet de sa nuque se hérissa brusquement. Il jeta un coup d'oeil de part et d'autre: la moquette désuète, les appliques illuminées et la perspective des portes."

5e livre lu en 2023

Le résumé : ce manga est un recueil de six courtes histoires, des nouvelles. "Sous un ciel nouveau" est divisé en trois chapitres et raconte l'histoire de Gen et Tomé. Ils ont une soixantaine, lui est pêcheur, elle tient un petit restaurant en bord de mer. Ils apprennent la disparition de leur fils et de leur belle-fille qui tenaient un café à Tokyo. Ils partent pour Tokyo et vont s'occuper de leurs petits-enfants, devenus orphelins, mais aussi du café. "Le gant de base-ball de maman" décrit la relation entre une mère célibataire et son garçon, fan de base-ball. "Un bel enfant" est l'histoire d'une rencontre entre une jeune femme romantique et un homme mystérieux. Enfin, "la dernière leçon" décrit la dernière leçon d'un professeur à ses élèves ; deux de ses jeunes élèves sont devenus des sportifs accomplis et se souviennent des mots de leur ancien maître.

Mon avis : habituellement, je n'aime pas beaucoup les mangas. Mais j'ai été sous le charme de cet album. J'ai trouvé les histoires belles, poétiques, les personnages sont très attachants. Les scénarios sont bien fouillés et certaines histoires nous mènent là où on ne le pensait pas (notamment "un bel enfant"). Un très belle découverte.

4e livre lu en 2023

Le résumé : un homme est retrouvé poignardé au milieu du pont de Nihonbashi, au coeur de Tokyo. Un suspect idéal est rapidement être désigné : il était sur les lieux, avait un motif pour tuer cet homme et des preuves s'accumulent contre lui. Mais pour l'inspecteur Kaga décide d'aller plus loin dans cette enquête.

Mon avis : c'est le premier polar que je lis de cet auteur. Une fois que l'on s'habitue aux noms japonais, on rentre très facilement dans ce roman policier dont l'histoire peut sembler trop simple, évidente, au départ. Mais petit à petit, l'auteur parvient à complexifier le roman, à partir dans différentes directions et se dessine finalement une toute autre histoire. J'ai beaucoup aimé les explications sur la vie des travailleurs précaires japonais mais aussi sur les rites religieux autour des sanctuaires. 

Un extrait  : "Un homme de petite taille, âgé d'une quarantaine d'années, vint à sa rencontre. Le gardien avait dû le prévenir de son arrivée. Matsumiya lut sur la carte de visite qu'il lui remet qu'il s'appelait Yamaoka et était responsable de la deuxième section de production."

3e livre lu en 2023

Le résumé : l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans l'âge adulte d'Imre, jeune Hongrois de Budapest qui vit avec ses parents, sa soeur et son grand-père dans une maison à côté des rails de trains. Petit à petit, en grandissant, il découvre les filles, la vie mais aussi les secrets de sa famille, notamment de son père. L'histoire se déroule de la fin des années 1980 aux années 2000. 

Mon avis : un roman assez intéressant sur la vie à Budapest à la fin du communisme. Le parcours de ce jeune homme, pas très joyeux, est parfois un peu pesant mais j'ai aimé la découverte des différentes personnages, notamment les femmes qui sont les plus intéressantes du roman ; je pense ici notamment à la mère et à la grand-mère du héros. 

Un extrait : "Il retournait toujours vers Zsolt, la seule personne avec qui il pouvait parler. Mais tout devenait vantardises. Il n'y avait pas de place pour ses angoisses. Il fallait toujours être sûr, il fallait toujours voir grand. Imre s'emportait lui aussi dans des paroles de conquérant et n'avouait jamais ses doutes."

2e livre lu en 2023

Le résumé : une femme, Alice, qui travaille dans un cabinet de conseil à Paris, va venir en aide à son ami d'enfance, Jérémie, qui est prêtre et qui doute de son utilité face à des paroissiens de moins en moins nombreux. Alice va alors se pencher sur les paroles de Jésus mais aussi sur d'autres spiritualités.

Mon avis : un livre de développement personnel dans lequel on sent que l'histoire importe finalement peu (et d'ailleurs, elle est très peu crédible, que ce soient les personnages ou les situations). L'auteur cherche plutôt à faire réfléchir, avec certains passages un peu bêbêtes et d'autres plus intéressants. 

Un extrait : "Horrifiée, Germaine recula le plus possible derrière la colonne de marbre jusqu'à sentir la pierre froide du mur dans son dos. Elle retint sa respiration tandis que le père passait devant elle, déplaçant un souffle d'air qui la fit frissonner malgré elle, comme si elle avait été frôlée par le diable en personne."

1er livre lu en 2023

Le résumé : ce roman graphique décrit la vie de Coco après le terrible attentat qui a touché Charlie-Hebdo. Cela reprend aussi sa vision de l'attentat et même sa vie avant.

Mon avis : une excellente bande dessinée, impressionnante par la force de ces dessins, ses réflexions, son intelligence.

60e livre lu en 2022

Le résumé : l'auteur a choisi de partir durant six mois dans une petite cabane, à proximité du lac Baïkal. Il découvre la rude vie en hiver en Sibérie, la contemplation, la vodka, la valeur du temps qui passe, les grands espaces.

Mon avis : ce livre est le journal tenu par l'auteur. La description de l'endroit, des journées est vraiment bien faite, on se croirait parti en Sibérie. J'ai aussi aimé la description des relations avec les voisins russes. Il y a quelques répétitions durant ce livre, sans nul doute lié au fait que la vie y était répétitive elle-même. Quelques réflexions intéressantes sur la vie des ermites sont présentes. 

Un extrait : "Les Russes, si fiers de l'intégrité de leur patrie, ne portent pas d'attention à cette couple réglée. Gonflés de l'illusion de peupler un pays sans bornes, ils imaginent leur nature inépuisable. On devient plus vite écologiste dans la marqueterie des alpages suisses que mourant d'angoisse dans la vastitude de la plaine russe."

59e livre lu en 2022

Le résumé : un homme est retrouvé mort, dévoré par les cochons d'une ferme du bois de Vincennes. Frédéric Vicaux, commandant à la brigade criminelle, s'empare de l'affaire et découvre rapidement que la victime est Ivan Katos, riche homme d'affaire et amateur d'art. Une enquête s'engage dans le milieu de l'art et notamment des peintres fauves du XXe siècle. 

Mon avis : un roman policier assez classique. On retrouve le personnage du flic désabusé et malheureux en amour, des bandits venus des milieux louches. La seule originalité est l'idée de mêler cette enquête au monde de l'art mais on y apprend finalement pas grand chose. Le rebondissement final (où l'on découvre l'assassin) est tout de même réussi. 

Un extrait : "J'observe les toiles, je suis subjugué. L'inspiration de Cézanne et des cubistes, qui soumettent les volumes à la rigueur de la géométrie, est manifeste. Les harmonies colorées traduisent un véritable talent."

58e livre lu en 2022

Le résumé : nous sommes en guerre, durant l'hiver. Le froid est présent partout, dans les appartements, à l'université. Le Professeur, son assistant Daniel et la petite amie de ce dernier, Marina, cherchent à lutter contre le froid. Et si brûler des livres permettait de se réchauffer quelques instants ?

Mon avis : une pièce de théâtre assez maligne, plutôt drôle. Le personnage de Marina, femme intelligente et qui ne se laisse pas dominer par les deux hommes, est très sympathique. 

Un extrait : "Je suis jeune et belle. Je sais très bien que si j'étais vieille et laide, je n'aurais aucun moyen de me réchauffer. Avoir un corps chaud contre moi est devenu l'une de mes solutions de survie. Alors, ne me dis pas que la guerre n'est pas perdue."

57e livre lu en 2022 

Le résumé : une jeune femme est retrouvée dans la Seine, à quelques jours de Noël. Elle est vivante mais amnésique. Un test ADN montre alors qu'il s'agit d'une célèbre pianiste, Milena Bergman ; seulement, cette pianiste est morte il y a un an, dans un accident d'avion. Roxane Montchrestien, une policière, va alors mener l'enquête.

Mon avis : un roman rapidement lu, assez plaisant mais sans doute pas inoubliable. L'histoire est logique dans son construction mais totalement invraisemblable dans la réalité. Le personnage de la policière désabusée a été lu et relu de nombreuses fois et manque donc d'originalité. 

Un extrait : "Sur le navigateur de son téléphone, elle s'était ensuite lancée dans une recherche rapide d'informations sur Raphaël Betailley. Quarante ans, plutôt beau gosse, il avait déjà une longue carrière derrière lui. Bétailley était un graphomane."

56e livre lu en 2022 

Le résumé : ce livre raconte l'enfance et l'adolescence de Betty, jeune fille à moitié cherokee. Elle vit avec sa très nombreuse famille, son père aimant, sa mère fragile dans une petite ville de l'Ohio. Mais la vie n'est pas si tranquille entre le racisme, les violences et les drames qui émaillent sa vie.

Mon avis : un livre dur, pesant. Le destin tragique de plusieurs membres de la famille de Betty (mère, soeur, frère) a été dur à lire. A chaque chapitre, on redoute de tomber sur un autre moment difficile. Un des passages, avec des voies ferrés, m'a particulièrement touché. Le personnage du père est, en revanche, très bien décrit, poétique, touchant. 

Un extrait : "Sous sa forme la plus saine, Breathed était une femme, épouse et mère, qui ne manquait pas d'accrocher ses drapeaux sous son porche chaque 4 Juillet, jour de la fête nationale. Sous sa forme la plus sombre, c'était une ville où vous pouviez mourir vidé de votre sang sans la moindre blessure ouverte."

55e livre lu en 2022

Le résumé : le procès des attentats du 13 novembre vu par un journaliste, qui a assisté à tous les débats, et par un dessinateur (Valentin Pasquier).

Mon avis : un livre à la fois beau par ses dessins et passionnant par la description du procès. Il est très intéressant de suivre comment se déroule un procès de cette ampleur, l'organisation technique, pratique, le rituel judiciaire. La lecture des témoignages des victimes, des témoins est bouleversante. 

Un extrait : "C'est le cas de deux frères, dont le patronyme est associé depuis près de dix ans à des massacres, des tueries de masse et même des meurtres d'enfants, et dont une partie de l'oeuvre criminelle va être analysée ce jour. Clain est devenu un nom incontournable dans la djuhadosphère".

54e livre lu en 2022

Le résumé : recueil de poèmes écrits par Boris Vian. 

Mon avis: quelques poèmes m'ont plu comme celui qui donne son titre au recueil ou encore "Ils cassent le monde" que je trouve malin et bien construit. Pour les autres, j'avoue être plutôt restée hermétique. 

Un extrait : "La vie c'est comme une dent ; d'abord on y a pas pensé ; on s'est contenté de mâcher ; et puis ça se gâte soudain ; ça vous fait mal, et on y tient ; et on la soigne et les soucis ; et pour qu'on soit vraiment guéri ; il faut vous l'arracher, la vie"

53e livre lu en 2022

Le résumé : nous sommes en 1968 à Los Angeles. Tandis que le mouvement des droits civiques poursuit sa lutte afin d'obtenir l'égalité entre les Noirs et Blancs aux Etats-Unis, l'auteur, alors marié à l'actrice Jean Seberg, recueille un chien abandonné. Il s'aperçoit rapidement que ce chien a été dressé pour s'attaquer aux personnes noires. 

Mon avis : un roman très intéressant. J'ai adoré l'écriture de Romain Gary, l'humour, la finesse de certaines phrases et de certaines analyses. Cette plongée dans l'Amérique de 1968 est passionnante. Il mêle la grande histoire à sa vie personnelle et c'est passionnant. 

Un extrait : "Qu'est ce que vous voulez que je dise ? Après tout, je m'étais trompé. Je n'aurais jamais cru que l'on pouvait défaire le dressage d'un vieux chien-flic, je croyais que c'était trop tard, que c'était dans le sang. J'avais tort. Lorsque j'arrivais le matin au ranch et que je voyais l'enfant et le chien se faire des mamours dans la cage, je sentais que j'appartenais à la vieille génération des dresseurs, et qu'on fait mieux aujourd'hui, c'est tout."

52e livre lu en 2022