Le résumé : une vingtaine de courtes histoires, contes et autres nouvelles sur la sagesse, l'amour, le sens de la vie...

Mon avis : un livre qui veut faire réflechir, un peu dans la mode des "feel good book". Certaines histoires m'ont intéressées et m'ont fait réfléchir mais j'ai trouvé la plupart d'entre elles assez superficielles.

Un extrait : "Beaucoup voulurent suivre son exemple, mais ils abandonnèrent cette idée lorsqu'ils s'aperçurent que pour gagner en profondeur, ils devaient d'abord se vider. Ils continuèrent à s'élargir un peu plus chaque jour, pour se remplir d'un peu plus d'objets..."

23e livre lu en 2020

Le résumé : elles sont quatre : April, Bree, Celia et Sally et elles se sont rencontrées à l'université pour femmes Smith. Une forte amitié nait entre ces quatre jeunes femmes qui viennent pourtant d'univers sociaux et géographiques très différents. Le roman nous raconte à la fois leur vie à l'université, notamment amoureuse, puis leurs retrouvailles, quelques années plus tard à l'occasion du mariage de Sally.

Mon avis : a priori, un roman qui pourrait appartenir à la chick lit, mais pourtant un charme indéniable se dégage de ce roman. Les personnages sont très touchants et s'éloignent de l'image que l'on pourrait avoir d'elles au départ. Les chapitres alternent les points de vue de chacune d'elles et on comprend petit à petit leur histoire et les relations entre elles. L'alternance entre leurs années de fac et leur vie de jeune adulte est bien articulé. Bref, une bonne surprise.

Un extrait : "Celia et Bree faisaient partie de la catégorie "barbies" sur le campus - le genre qui aimait les mecs, embrassait des filles seulement après avoir bu beaucoup de tequila, et qui n'aurait pas rechigné à aller à une soirée étudiants si une telle chose existait à Smith et si les mecs n'étaient pas de tels porcs."

15e livre lu en 2020

Le résumé: le 3e tome de la prodigieuse saga de Follett couvrant le XXe siècle. Ce livre (1200 pages tout de même !) raconte le destin de différents personnages entre 1961 et 1989, de la construction à la chute du mur de Berlin (avec un dernier chapitre évoquant l'élection d'Obama). Nous suivons Jasper Murray, journaliste anglais qui va combattre au Vietnam, Walli, jeune Allemand qui passe le mur et devient une rock-star avec son cousin Dave, George, jeune Noir Américain qui se bat pour les droits civiques aux côtés de présidents démocrates, Tania et Dimka, Soviétiques travaillant pour et contre le pouvoir en URSS. 

Mon avis : un livre absolument passionnant. J'ai dévoré ces 1200 pages. Les personnages sont très attachants et l'auteur parvient parfaitement à mêler petite et grande Histoire. Certains passages, très politiques, sont plus ardus et, évidemment, les personnages sont toujours là où il faut, quand il le faut (ils vivent donc l'érection du mur, la crise des fusées de Cuba, les meurtres de Kennedy et Martin Luther King, le Watergate, le mouvement Solidarnosc en Pologne) mais on reste tout de même captivé par leurs aventures. 

Un extrait : "Son corps était las mais son esprit était agité. Malgré sa peur, elle était décidée à aller place Maïakivski. Dissidence était une publication importante, en dépit de sa diffusion restreinte et de l'amateurisme de sa fabrication. Ce petit journal prouvait que le gouvernement communiste n'était pas tout-puissant et montrait aux dissidents qu'ils n'étaient pas seuls."

9e livre lu en 2020

Le résumé : ce premier tome d'une trilogie nous invite à suivre la famille Burns : Alice (l'héroïne), ses deux frères Adam et Peter, ses parents (son père qui travaille cyniquement avec le Chili de Pinochet, sa mère avec qui Alice s'entend fort mal). Le roman débute avec l'arrestation d'Adam, devenu homme d'affaires et l'on remonte le temps pour découvrir la vie d'Alice au lycée puis à l'université au milieu des années 1970. Elle y découvre ses premières amours, des cours passionnants avec des profs qui le sont tout autant, des déceptions...

Mon avis : j'ai beaucoup apprécié ce roman, comme pratiquement tous les livres de Douglas Kennedy. La plongée dans les années 1970 est passionnante, on suit pas à pas la jeune héroïne et ses déboires amoureux et estudiantins. Le livre évoque aussi la littérature, le monde cruel de l'université, la politique étrangère des Etats-Unis. 

Un extrait : "Cette fois, Procaccino a pâli - d'une part à cause de la menace et, d'autre part, d'indignation qu'un gamin de dix-sept ans ose jouer de sa classe sociale pour essayer de l'intimider. Le problème, c'est que le père d'Ames, Gordon Sweet - Gordy pour les intimes - , non seulement travaillait à Wall Street comme avocat mais faisait aussi partie du conseil municipal."

 54e livre lu en 2019

Le résumé : deux jeunes filles se retrouvent dans la même chambre à l'université. Nous sommes au milieu des années 1970. L'une, Genna, est blanche, fille d'un couple de hippies très riches, son père est un avocat très engagé à gauche. L'autre, Minette, est noire, fille d'un pasteur. Le roman suit la relation entre ces deux filles, relation émaillée d'actes d'harcèlement raciste envers Minette. Jusqu'au drame...

Mon avis : un livre très intéressant sur l'histoire américaine post-ségrégation. On suit particulièrement les pensées de Genna, sa culpabilité en tant que jeune fille blanche et riche, son désir d'amitié contrarié avec Minette. Cette dernière est tout sauf sympathique. Le livre ne suit pas les schémas classiques, les personnages ne sont pas clichés. En même temps que la relation entre les deux filles, Genna raconte les activités de son père et la folie de sa mère. La fin est triste, sans beaucoup d'espoir. 

Un extrait : "Minette m'accusait d'avoir abîmé son livre ? J'étais si choquée que la voix me manqua. Je ne parvenais pas à suivre ce qu'elle disait, elle parlait vite, de façon incohérente, mais la fureur de son regard ne faisait aucun doute."

51e livre lu en 2019

Le résumé : Vieux Os, le narrateur, est un adolescent qui vit à Petit-Goâve avec Da, sa grand-mère, ses copains, les filles (dont Vava avec sa robe jaune et ses yeux noirs). Il raconte l'école, les partis de dominos et d'échec, les promenades avec le notaire Loné, les nuits, le couvre-feu puis le départ de ce petit paradis.

Mon avis : un roman qui raconte par petites touches à la vie d'un adolescent à Haïti et qui vous prend aux tripes. Ce quotidien fait de mille petites choses, de cafés bus sur la galerie, des relations entre les uns et les autres, permet de s'attacher vite à la vie à Petit-Goâve. Un peu de magie vaudou apparait même, apportant une atmosphère mystérieuse. La fin du roman est bouleversante. Bref, j'ai beaucoup aimé ce roman. 

Un extrait : "Frantz rit. Tu parles d'une foule : il n'y a pas plus d'une dizaine de personnes ici. Lydia, Edna, Fifi, Frantz, Rico, Vava (que j'essaie d'éviter à tout prix pour une raison opposée à celle qui me fait fuir Fifi), ma cousine Didi, Tony Auguste (le seul rival de Frantz), Suzette (une fille de Petite-Guinée que Légype a amenée sans toutefois rester), Eva (la petite amie en titre de Tony Auguste et moi."

48e livre lu en 2019

Le résumé : Sarah Turnbull, journaliste australienne, rencontre l'amour auprès de Frédéric, un Français et s'installe avec lui à Paris. Dans ce livre, elle raconte sa nouvelle vie à Paris : la mode, la gastronomie, les relations avec les Français, l'attachement de son conjoint à la région Nord... 

Mon avis : j'ai lu ce livre en anglais donc la lecture fut lente mais tout de même très agréable. Le livre date un peu car il se passe principalement à la fin des années 90. L'auteur évoque les grandes grèves de 95, la victoire au Mondial en 98... Mais le livre est drôle et il est intéressant de lire le point de vue d'un étranger sur notre pays et surtout sur les habitants de ce pays. Elle ne nous épargne pas mais en réalité se montre très juste ! 

Un extrait : "But as everyone knows from Proust's legendary page-long sentences, the French language doesn't lend itself to concision. Its beauty lies in the fluide rythms of musical, mendering passages which express a multitude of possibilities and doubts before reaching any conclusion."

 19e livre lu en 2019

Le résumé : Robyn et son mari Paul, artiste fantasque, partent en vacances au Maroc. Ce couple traverse plusieurs crises : gestion de l'argent, venue d'un enfant. Tout semble pourtant aller pour le mieux une fois arrivés à Essaouira mais un mail annonçant une nouvelle incroyable change tout.

Mon avis : ce n'est pas le meilleur Douglas Kennedy que j'ai lu. J'ai aimé la description du Maroc, des différentes villes, du désert. Mais le livre a un côté rocambolesque en ce qui concerne la quantité incroyable d'aventures qui arrivent à Robyn. La fin est un peu décevante, peut-être un peu facile. Néanmoins, Douglas Kennedy garde son talent pour nous donner envie, à chaque fin de page, de continuer notre lecture.

Un extrait : "-Elle est passée, l'heure bleue.

- Jusqu'au crépuscule ce soir. 

- Oui mais le début d'une journée est toujours tellement plus mystérieux que l'arrivée de la nuit.

- Parce qu'on ignore ce qui va suivre ?"

13e livre lu en 2019

Le résumé : nous sommes au milieu du XIXe siècle. Patrick Sumner, un chirurgien britannique, embarque sur un baleinier en route vers le Groenland et le Grand Nord. A bord du bateau se trouve également Henry Drax, une brute sanguinaire. Au bout de quelques jours, un jeune mousse est assassiné. La confrontation entre Sumner et Drax commence alors...

Mon avis : un livre qui commence doucement et qui devient petit à petit de plus en plus interressant. La description de la vie sur ce bateau est très intéresante ; l'auteur fait intervenir pas mal de personnages (sans doute un peu trop). Mais on comprend peu à peu qui est Drax, qui est Sumner. Le livre emploie souvent des termes très crus, que ce soit pour évoquer la chasse à la baleine ou le corps de ces hommes. La dernière partie du livre, qui se déroule sur la banquise, est remplie de suspence. Bref, un très bon livre, choisi par hasard, et qui mérite largement ses prix.

Un extrait : "L'enfant s'agenouille, prend le bandage et entreprend de le nouer. Les morceaux d'os crissent l'un contre l'autre. Sumner pousse un cri. L'enfant s'arrête mais Sumner, d'un geste impatient, l'invite à continuer."

 9e livre lu en 2019

Le résumé : récit d'enfance de Zézé, petit gamin des rues brésilien, qui a le diable au corps, qui fait mille bêtises et recherche la tendresse dans sa famille, à l'école où il va à 5 ans, avec son ami le Portugâ. 

Mon avis : l'écriture, assez poétique, m'a pas mal déroutée. J'ai eu du mal à entrer totalement dans ce roman, ne comprenant pas parfois certaines scènes car on passe d'un lieu à un autre sans explication, car Zézé mélange ses rêves et la réalité. Néanmoins, la description de cette enfance très pauvre est bouleversante tout comme la fin du livre.

Un extrait : "Elle souleva le couvercle du panier et me traîna par les oreilles jusqu'à la salle à manger. Maman me battit dur cette fois-ci. La savate vola et je dus hurler pour atténuer la douleur et pour qu'elle cesse de me battre."

 5e livre lu en 2019

Le résumé : deuxième tome de la trilogie du Siècle. L'histoire se déroule entre 1933 et 1949 en Allemagne, tombée sous la coupe des nazis, en Russie communiste, aux Etats-Unis et en Angleterre. Nous suivons le parcours de Carla, la fille de Maud et Walter ; de Lloyd, le fils d'Ethel ; de Daisy et Greg, les enfants de Lev ; de Volodia, le fils de Grigori ; de Woody et Chuck, les deux fils de Gus. La montée du nazisme, la guerre civile espagnole, l'entrée en guerre, l'épouvantable Seconde Guerre mondiale et l'immédiate après-guerre sont décrits de façon intelligente, très vivante.

Mon avis : un livre passionnant, intelligent. C'est un vrai plaisir de se plonger dans ce gros pavé que l'on dévore avev avidité. On s'attache aux différents personnages et ils permettent d'imbriquer la petite histoire dans la grande. 

Un extrait : "Il se contorsionna pour se remettre sur ses pieds et constata que Robert et Jörg étaient eux aussi menottés. Robert saignait de la bouche, et Jörg avait un oeil poché. Une demi-douzaine de Chemises brunes les surveillaient."

53e livre lu en 2018

Le résumé : nous sommes en 1939 à Varsovie en Pologne. Wladyslaw est un pianiste pour la radio, il vit avec sa famille et il est juif. En septembre, l'Allemagne nazie défait son pays en trois semaines ; commence alors la vie dans la ghetto, les violences, les privations...

Mon avis : un livre très poignant, très touchant. La description de la vie dans le ghetto, de l'horreur des persécutions, des meurtres, du destin de sa famille font froid dans le dos. On souffre avec le narrateur d'autant plus que ce livre est autobiographique. 

Un extrait : "Les rues étaient plongées dans l'obscurité, presque désertes. Torche allumée en main, je prenais garde de ne pas trébucher sur les cadavres tandis que le vent glacial de janvier m'écorchait la figure ou me poussait en avant, froissant et soulevant le linceul de papier, exposant ici et là des tibias désséchés, des ventres faméliques, des visages mangés par les dents nues, les yeux grands ouverts vers le néant."

47e livre lu en 2018

Le résumé : Elena, après une déception sentimentale, doit changer de vie. Issue d'une longue lignée de "nez" et possédant un réel don, elle se décide enfin à l'exploiter en partant à Paris pour travailler dans le domaine de la parfumerie. Soutenue par son amie Joséphine, elle redécouvre aussi l'amour dans les bras du mystérieux Cail McLean. 

Mon avis : un livre "chick lit" ; cela faisait longtemps que je n'en avais pas lu. L'histoire est légère, sentimentale, parfois un peu improbable mais ce genre de livre sert surtout à se vider la tête. Le domaine des parfums, des odeurs est très présent, on sent la véritable passion de l'auteur. 

Un extrait : "Qu'il aille au diable ! Il savait bien qu'il avait l'air ridicule avec ce parapluie à carreaux qu'il tenait au dessus d'une rose. Sa mère Elizabeth l'avait oublié lors de l'une de ses visites. Ce serait le bon prétexte pour revenir le voir. Mais Cail le lui réexpédirait à la première occasion : ainsi en décida-t-il."

45e livre lu en 2018

Le résumé : une journée dans l'enfer du goulag. Nous sommes au début des années 1950 et l'on suit le parcours de Choukhov du matin au soir, au travail, à l'appel, à la soupe...

Mon avis : un livre pas simple du tout. L'auteur emploie beaucoup de mots d'argot, des tournures de phrases familières qui sont déroutantes. Les personnages autour de Choukhov sont nombreux et il est parfos compliqué de s'y retrouver. Certains passages sont assez ennuyeux comme la description des travaux par le détail. D'autres sont plus forts. 

Un extrait :  "Le ciel était d'un pur ! Et le soleil y avait grimpé, presque en haut de sa course. C'est merveilleux comme le travail fait passer le temps. Choukhov l'avait remarqué qui sait des fois : les journées, au camp, ça file sans qu'on s'en aperçoive. C'est le total de la peine qui n'a jamais l'air de bouger, comme si ça n'arrivait pas à raccourcir."

40e livre lu en 2018

Le résumé : une nuit, brusquement, les étoiles et la lune disparaissent. La Terre est coupée du reste de l'univers et le temps s'écoule des millions de fois plus vite à l'extérieur. Le Soleil ne va pas tarder à exterminer l'humanité. Nous suivons Tyler Dupree, jeune médecin, et ses amis les jumeaux Diane et Jason Lawton face à cette catastrophe.

Mon avis : un très bon livre de science-fiction. Le début est un peu obscur et petit à petit, tout se met en place. Les différentes solutions imaginées par les hommes sont interrésantes. L'arrivée de Martiens est aussi originale, bien pensée. On navigue entre le passé et le présent de manière fluide. 

Un extrait : "La fac de médecine avait fait de moi un accro à la caféine. "T'as de la chance, a estimé Jason. J'ai acheté une livre de guatémaltèque en chemin." Indifférents à la fin du monde, les Guatémaltèques continuaient à cultiver du café. "Je vais en préparer. Et te montrer les lieux pendant qu'il passe."

33e livre lu en 2018

Le résumé : nous suivons le destin de plusieurs personnages entre 1914 et 1924 : les Gallois Ethel et son frère Billy, les Allemands Walter et Robert, les Russes Grigori et Lev, les aristocrates britanniques Maud et Fitz, l'Américain Gus... Ils vont participer de près ou de loin à la Première Guerre mondiale, à la Révolution russe, à l'après-guerre. 

Mon avis : un gros pavé de plus de 1 000 pages que j'ai dévoré. Ken Follett mêle habilement la petite et la grande histoire, les personnages sont attachants, passionnants ou révoltants, la description des différentes sociétés est précise tout comme celle de la guere (avant, pendant et après). J'ai hâte de lire la suite !

Un extrait : "Ils n'avaient pas parcouru cinq cent mètres à l'intérieur de la galerie que la température s'éleva, la fumée s'épaissit. Bientôt, ils entendirent des voix. En se guidant au bruit, ils s'engagèrent dans une galerie latérale. Cette partie de la veine était actuellement en exploitation."

30e livre lu en 2018

Le résumé : un écrivain new-yorkais reçoit une lettre de divorce de son épouse mais aussi le journal intime de son premier amour, dans le Berlin des années 1980. Il rencontre Petra à Radio Liberty en 1984 et vit une passion folle avec elle. 

Mon avis : un grand Douglas Kennedy. Le roman, plutôt épais, se dévore. La description de Berlin durant la guerre froide est passionnante. Les personnages (Thomas, Petra, Alistair, Mehmet) sont bien décrits, attachants chacun à leur manière. L'histoire d'amour entre Thomas et Petra est très touchante. Les deux retournements de situation du roman sont excellents, très surprenants. Ma seule touche d'agacement concerne le côté inéluctable de l'histoire d'amour, à la manière de Roméo et Juliette. 

Un extrait : "Je vous ai donné une chambre avec une excellente vue, m'avait-elle annoncé, et nous y avons remis le chauffage très tôt ce matin, sachant que vous arriviez aujourd'hui. Voilà plusieurs jours qu'un froid polaire s'est abattu sur Berlin. Surtout, ne mettez pas le nez dehors tant que cela durera. Vous attraperiez des engelures en un rien de temps et je n'ai pas envie de vous conduire aux urgences dès le lendemain de votre arrivée..."

25e livre lu en 2018 

Le résumé : l'enfance de Lena et de Lila dans un quartier très pauvre et violent de Naples. Nous suivons les deux fillettes à l'école, au début de leur adolescence jusqu'au temps de leurs premières amours. 

Mon avis : j'ai beaucoup entendu parler des romans d'Elena Ferrante. J'ai plutôt happé par le roman ; le personnage de Lila est assez fascinant et il est très intéressant d'entrer dans le quotidien d'un quartier pauvre napolitain. Les dernières scènes sont tendues et donnent tout simplement envie de lire la suite. La petite difficulté dans ce roman est, pour moi, la profusion des personnages secondaires. J'avoue que je me perdais parfois entre Alfonso, Antonio, Enzo...

Un extrait : "Au cours de notre dernière année de primaire, la richesse devint notre idée fixe. Nous en parlions comme on parle, dans les romans, de la recherche d'un trésor. Nous nous exclamions : Quand on sera riches, on fera ceci, on fera cela ! A nous entendre, on aurait dit que la richesse était cachée quelque part dans le quartier, dans des coffres qui, une fois ouverts, s'illuminaient, et qu'elle attendait simplement que nous la trouvions."

24e livre lu en 2018

Le résumé : l'enfance et l'adolescence de Rebecca, une petite fille née très laide. Elle vit dans une maison près du fleuve avec une mère incapable de s'occuper d'elle et un père très occupé. Heureusement, elle a Maddalena, sa nounou et le piano où elle se montre très talentueuse. 

Mon avis : un roman sensible, bien écrit, assez poignant. L'atmosphère de cette maison, de cette ville est décrite avec délicatesse. Les personnages secondaires comme Maddalena ou Lucilla sont touchants. A la limite, seule Rebecca est parfois un peu agaçante dans sa molesse.

Un extrait : "Cet été-là, tante Erminia revint rarement à la maison. Après son mensonge sur Milan, elle laissa entendre qu'elle partait en vacances mais on ne vit arriver aucune carte postale. D'ailleurs, personne ne lui demandait rien. Nos conversations du soir dans sa salle de bains s'étaient espacées et elle ne prenait jamais de nouvelles du maestro, toutefois, elle ne critiquait pas non plus les nouveaux morceaux qu'il lui arrivait de m'entendre jouer."

22e livre en 2018

Le résumé : pratiquement tous les habitants de la Terre ont disparu après l'invasion des extra-terrestres. Cassie essaye de survivre dans ce monde hostile et de retrouver son petit frère Sammy. Elle rencontre le mystérieux Evan Walker. Dans le même temps, Ben Parish devient zombie et apprend à se battre.

Mon avis : un gros pavé avec des longueurs. Le début de l'histoire est long à se mettre en place. Les chapitres s'enchaînent mieux ensuite. Suivre en parallèle les histoires de Ben et de Cassie est une bonne idée. En revanche, on sent que c'est de la litterature pour ados : le niveau de langue est assez faible. 

Un extrait : "Je suis passée devant lui pour me ruer vers la chambre d'un dinosaure de race humaine de seize ans, Cassiopeia Sullivanus extinctus. Puis je me suis ravisée et suis revenue lentement vers lui. Je ne pouvais pas le laisser pleurer comme ça. Nous nous étions beaucoup rapprochés l'un de l'autre depuis que maman était malade."

20e livre lu en 2018