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Le résumé : quelques mois dans la vie de trois jeunes danseurs qui viennent d'intégrer l'Ecole de danse de l'Opéra. Il y a la mystérieuse Chine, adolescente très discrète, solitaire, à la vie personnelle compliquée. Il y a Stéphane, le garçon turbulent, le plus jeune de ses quatre frères, qui se découvre par hasard un talent et une passion pour la danse. Il y a Delphine, fille unique de parents très protecteurs. Les trois vont se découvrir, connaître leurs premiers émois amoureux, se poser mille et une question sur eux, leur avenir, la danse. 

Mon avis : j'ai pris ce roman à la médiathèque au rayon adulte mais il correspond plutôt à un roman pour adolescent. Malgré cela, j'ai apprécié le lire. Les trois personnages sont attachants, leurs questions sont intéressantes et l'autrice ne cède pas à la facilité devant telle ou telle situation. A chaque chapitre, on change de narrateur et on comprend certaines situations d'autant mieux avec cette multiplicité des points de vue. La fin est assez triste. 

Un extrait : "L'internat... si t'avais vu les chambres, Patrick, d'ailleurs, c'est même pas des chambres, c'est des box. Je ne dis pas que ce n'est pas propre, fonctionnel et tout, mais c'est quand même con  d'y aller quand t'habites à dix minutes en voiture, non ? Ecoute, Stéphane, on va pas prendre une décision maintenant, on va réfléchir..."

37e livre lu en 2021

Le résumé : une jeune femme de 31 ans ne sait plus du tout où elle en est dans sa vie. Après son divorce, elle décide de partir seule, pendant un an pour découvrir l'Italie (sa langue, ses pâtes), l'Inde (pour prier dans un ashram) et l'Indonésie (où elle vit auprès d'un sorcier balinais). 

Mon avis : j'avoue être hermétique à ce genre de bouquin de développement personnel. Toutes les références à Dieu, les longues scènes de méditation etc. m'ont plutôt ennuyées. J'ai, logiquement, préféré la première partie qui se passe à Rome et qui est plus drôle, plus vivante. Bref, j'ai mis presque un mois à lire péniblement ces 500 pages ! 

Un extrait : "Le lendemain, quand le soleil s'est levé, j'ai appelé mon amie Susan pour implorer son aide. Je crois qu'aucune femme dans toute mon histoire familiale n'avait jamais fait ça - s'asseoir au milieu de la route et dire "Je suis incapable de faire un pas de plus, quelqu'un doit m'aider". Ces femmes se seraient arrêtées de marcher en vain."

 36e livre lu en 2021

Le résumé : cette pièce de théâtre raconte le retour d'un père absent dans sa famille composée de sa femme et de ses deux filles. On apprend également que ce père, nommé Papa, a une deuxième famille. 

Mon avis : je suis passée totalement à côté de cette pièce. J'ai trouvé les dialogues caricaturaux, totalement faux. On a du mal à croire pourquoi Maman reste si amoureuse de ce Papa qui semble si médiocre, pourquoi l'une de ses filles est tellement en adoration. Bref, je n'ai pas aimé.

Un extrait : "Mon père est maintenant un homme sans âge à la face détruite. Il est encore grand mais voûté. Mon père n'est plus svelte, il est maigre, d'une maigreur de pauvre, raide, mal répartie, sans élégance."

35e livre lu en 2021

Le résumé : cet essai, écrit par un enseignant d'histoire-géographie spécialisé dans l'histoire des génocides et travaillant en collège en Seine-Saint-Denis, nous donne son avis, ses idées pour une école du XXIe siècle qui serait plus apaisée, plus utile à tous nos élèves sans exception. Il raconte son expérience avec la radion France Inter mais évoque aussi la laïcité, les difficultés de lecture et d'expression orale de nos élèves...

Mon avis : un livre intéressant. L'auteur a un vrai point de vue sur beaucoup des sujets concernant l'éducation et il est toujours tellement plus passionnant de lire un enseignant qu'un chercheur en sciences de l'éducation qui ne croise que des élèves en théorie. J'ai aimé lire ses expériences de classe (même si le tout manque un peu de modestie) et je suis d'accord avec une grande partie de ses conclusions. 

Un extrait : "Je ne me leurre pas quant à la capacité d'InterClass' d'offrir, même à un seul de ces élèves, la possibilité de devenir journaliste, mais mon idée était aussi celle-là : leur donner envie, leur montrer qu'il y a des métiers qu'ils ne connaissent pas ou bien mal, qu'ils peuvent, eux aussi, s'élever, intellectuellement, socialement, sortir de leur condition première."

34e livre lu en 2021

Le résumé : la suite des aventures d'Alice Burns. Revenue d'Irlande après le drame (l'attentat qui a tué son petit ami), Alice tente de se reconstruire aux Etats-Unis. Elle va voguer de métier en métier (enseignante, éditrice) et dans les bras de plusieurs hommes. Ses deux frères, Peter et Adam, suivent également leur trajectoire (d'écrivain et d'homme d'affaires), tout comme sa mère, séparée de son père et reconvertie en agent immobilier. 

Mon avis : la rentrée scolaire a fait que j'ai mis du temps à avancer dans ce tome-là. Mais j'y ai pris du plaisir. Alice est un personnage attachant et on a envie qu'elle réussisse, qu'elle retrouve l'amour. Ses relations familiales sont décrites avec finesse. Le roman se termine par un "A suivre" mais pour le moment, aucune tome 4 n'est sorti. 

 Un extrait : "Il m'a effleuré le dos de la main - et une sensation étrange s'est emparée de moi. C'était la première fois que je désirais un homme depuis plus d'un an. Je lui ai rendu sa caresse avant de retirer ma main pour saisir mon verre."

33e livre lu en 2021

Le résumé : Alice Burns quitte sa famille toxique pour aller suivre des cours dans une université de Dublin. Elle découvre la vie irlandaise, le conflit qui déchire le nord et le sud de l'île (nous sommes en 1974) mais aussi des amis fidèles et un amour, Ciaran. Bientôt surgit de son passé une jeune femme très pertubée.

Mon avis : un très bon Douglas Kennedy. Je n'avais plus tellement en tête le 1er tome mais cela ne m'a pas empêché de savourer le deuxième. J'ai beaucoup aimé la description de la vie irlandaise. 

Un extrait : "Ma chambre avait bel et bien été occupée par un prêtre. Etait-ce l'ombre d'un sourire sur les lèvres de Mlle Scanlon ? J'ai préféré ne rien dire. Elle a pris une cigarette dans le paquet posé sur son bureau, l'a allumée et, après seulement, a songé à m'en proposer une."

32e livre lu en 2021

Le résumé : Lucie Hennebelle, en dehors de toute procédure légale, a été forcée de tuer un homme qui la menaçait. Elle et Sharko, son compagnon également policier, vont devoir tout faire pour maquiller ce crime tout en menant l'enquête.

Mon avis : j'ai beaucoup apprécié ce Thilliez. On suit à la fois la façon dont Sharko et Lucie dissimule le crime mais aussi une enquête sur des personnages monstrueux, tueurs, vampires. On est évidemment de leur côté et on leur souhaite de ne pas se faire attraper. 

Un extrait : "Tu vas voir que j'ai fait des choses pas belles au cadavre, mais c'est pour l'éloigner encore plus de ce que nous sommes au fond de nous. On va tromper tous ceux qui chercheront à comprendre. Je sais que c'est compliqué mais sois toi-même, Lucie."

31e livre lu en 2021

Le résumé : 1922, dans l'Est des Etats-Unis. Le narrateur du roman rencontre Jay Gatz, dit Gatsby. Un homme immensément riche, qui se perd dans des fêtes éblouissantes mais qui n'a jamais oublié son amour de jeunesse, Daisy, qui est désormais mariée et mère d'une petite fille. 

Mon avis : un excellent roman même si j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire dans les premières pages. Le personnage de Gatsby est très attachant. On sent la tension monter tout au long du roman pour aboutir au drame final. 

Un extrait : "Je n'ai eu aucun signe de vie de Jordan Baker pendant quelque temps, puis je l'ai revue au milieu de l'été. Au début, j'étais très flatté de sortir avec une championne de golf que tout le monde connaissait. Peu à peu, ce sentiment s'est transformé."

30e livre lu en 2021

Le résumé : le narrateur de ce roman, Daragne, un homme d'une soixantaine d'années, est appelé par un homme, Ottolini qui souhaite lui redonner un carnet (rempli de numéros de téléphone), carnet qui avait été perdu. Or, l'un des noms du carnet a intrigué Ottolini et cela oblige Daragane a replongé dans les souvenirs du passé, de son enfance notamment. 

Mon avis : un court roman et je dois dire que je n'ai pas vraiment accroché. L'écrivain nous promène entre aujourd'hui, les années 1950, les années 1970. Tout cela se fait sans rythme, dans une ambiance brumeuse. Bref, j'avoue être passée à côté de ce roman. 

Un extrait : "Daragane sentit percer de l'amertume dans cette question. Mais peut-être se trompait-il, ou bien chez Perrin de Lara était-ce tout simplement l'effet d'un Martini que l'on boit seul, à dix heures du soir, , en automne, à la terrasse d'un café ?"

29e livre lu en 2021

Le résumé : il y a d'un côté Alex, une très jolie jeune femme qui se fait violemment enlevée en pleine rue puis gardée captive dans des conditions épouvantables. Il y a d'un autre côté le commissaire Camille Verhoeven, un instict redoutable mais une histoire personnelle tragique, qui va enquêter sur ce rapt. 

Mon avis : un excellent thriller. A chaque chapitre, nous alternons les points de vue : celui d'Alex et celui de Camille. Le livre se découpe en trois parties: l'enlevement, la découverte du lieu de captivité vide et le corps d'Alex. Les deux personnages principaux sont très attachants, intéressants. Et la trame du livre est diablement maline. La fin est même assez jubilatoire. Cela m'a donné envie de lire les deux autres romans de la série Camille Verhoeven. 

Un extrait : "Disant cela, Camille a compris qu'il savait depuis le début qu'accepter provisoirement une affaire comme celle-ci, c'était l'accepter jusqu'au bout. Il ne sait pas s'il doit ou non être reconnaissant à Le Guen de l'avoir propulsé dans cette histoire."

28e livre lu en 2021

Le résumé : Mathilde, jeune Alsacienne, épouse Amine, soldat marocain qui a combattu pour la France durant la Seconde Guerre mondiale. Elle part s'installer avec son époux au Maroc, dans l'exploitation familial. Tandis qu'Amine essaye de mettre en valeur son domaine agricole, Mathilde construit sa vie de famille avec ses deux enfants, Aïcha et Selim mais aussi sa vie de femme dans un pays où elle se sent étrangère. Le roman situe son intrigue au début des années 1950, au moment où les violences liées à la colonisation et à l'indépendance sont croissantes. 

Mon avis : il s'agit du premier livre que je lis de Leïla Slimani. J'ai beaucoup aimé ce roman, notamment les personnages de femmes: Mathilde, Aïcha, Selma. La description de ce Maroc rude, apre mais aussi très beau est très intéressante. J'ai également apprécié découvrir la vie dans ce qui était un protectorat français, tant pour les Marocains que pour les Européens. 

Un extrait : "La nuit tomba et Aïcha se colla contre la grille, priant pour disparaître et n'être qu'un souffle, un fantôme, un nuage de vapeur. Le temps passait si lentement, il lui semblait que cela faisait une éternité qu'elle était là, les bras et les chevilles gelés, l'esprit tout entier tendu vers sa mère qui n'arrivait pas." 

27e livre lu en  2021

Le résumé : Qui est Pierre, le narrateur de ce roman ? Un homme mystérieux, visiblement, sans passé. Et un homme entouré d'une malédiction car autour de lui, beaucoup mais alors beaucoup de personnes meurent précocément. 

Mon avis : j'ai beaucoup aimé ce roman de Chattam. Pas de gore ici, de meurtre spectaculaire. Non, juste l'histoire complexe, mêlant rêve et réalité de Pierre, d'Ophélie sa petite amie, de Tess qui travaille au zoo, d'Antoine qui retrouve les objets perdus. On sait que l'auteur joue avec nous, cherche à nous perdre et c'est très plaisant. De plus, le roman n'est pas dénué d'humour noir. Bref, un bon polar d'été. 

Un extrait : "ça commence doucement. Nous nous embrassons, longuement. Nous nous goûtons, nos corps font connaissance, nos baisers sont comme une poignée de main entre deux inconnus avant une conversation enflammée. Mes mains osent enfin la toucher, d'abord les épaules, le dos, les bras."

26e livre lu en 2021

Le résumé : Tadek est quitté par sa femme. Il décide de partir quelques temps d'Israël où il vit pour retrouver son père qui vit dans une maison de retraite en Pologne. Les deux hommes qui se connaissent peu vont apprendre à se découvrir. Le père de Tadek va petit à petit se dévoiler en racontant son histoire durant la Seconde Guerre mondiale. 

Mon avis : un livre dans lequel j'ai eu du mal à entrer. Les dialogues sont souvent très vulgaires. Le personnage du père est franchement antipathique. Et puis, finalement, on s'attache petit à petit à ce duo père-fils et la fin, douce-amère, est plutôt jolie. 

Un extrait : "On s'est assises, Magdalena et moi, devant la porte pour papoter. Soudain a déboulé au galop une carriole chargée de sacs de blé, , conduite par un type impressionnant, il tenait les rênes debout, un grand costaud comme ça, avec un visage inoubliable et un regard brûlant de sauvagerie. Ton père."

25e livre lu en 2021

Le résumé : Myron Bolitar est interpellé par l'une des sportives qu'il représente, Suzze. Son mari, la rock-star Lex, semble avoir disparu. En enquêtant, Myron tombe sur sa belle-soeur qu'il hait, Kitty, alors qu'elle a quitté les Etats-Unis avec le frère de Myron, Brad et leur fils Mickey. Pourquoi ce retour ? Quel est le lien avec Suzze ? 

Mon avis : un roman assez lassant, comme tout la série des Myron. Le retour de ce frère mystérieux qui n'apparait pas du tout dans les premiers livres est déjà agaçant. Ensuite, l'humour est lourdingue. Et finalement l'enquête est peu passionnante. 

Un extrait : "Kitty avait perdu du poids. Elle paraissait plus sèche, plus fragile. Myron continua à cliquer. La vérité - une vérité qui aurait dû lui réchauffer le coeur - c'était que Brad et Kitty rayonnaient sur chaque photo."

24e livre lu en 2021

Le résumé : Le 21 juin 1791, Louis XVI s'enfuit du château des Tuileries avec notamment Marie-Antoinette. Ils sont arrêtés rapidement puis ramenés à Paris. Quel impact cette journée a-t-elle sur la Révolution et pour Louis XVI ? 

Mon avis : un récit riche, détaillé, précis, revevant sur la fuite, heure après heure mais aussi le retour de la famille royale, la funeste journée du 17 juillet... Un essai historique intéressant même si certains chapitres, très centrés sur la politique, sont plus difficiles. 

Un extrait : "Autant dire que l'on consacrait l'inégalité comme principe de la monarchie, et que l'on accordait beaucoup à la réaction aristocratique ; nul ne s'y trompa dans l'Assemblée, où le discours du roi fut salué par les applaudissements de la noblesse et du clergé". 

23e livre lu en 2021

Le résumé : Claude, Mick, François et Annie sont désormais adultes. Ils continuent à mener des enquêtes et ils viennent justement d'aider la police à arrêter leur cousin Paul. Seul problème, ils se retrouvent avec la fille de leur cousin, la petit Lily, 6 mois, sur les bras. 

Mon avis : un petit drôle et piquant. L'auteur se moque gentiment du club des cinq qui se trouve totalement démuni face à un bébé. L'écriture est volontairement un peu désuette avec de temps en temps un retour au XXIe siècle (à coup de Google, d'Uber...).

Un extrait : "Mick et François avaient en effet promis d'emmener Lily à un atelier. - Elle pourrait commencer à apprendre l'anglais, proposa Annie, toute excitée. - Et celui-là. Massage bébé. A votre avis, c'est le bébé qui fait les massages ou qui en reçoit ?"

22e livre lu en 2021

Le résumé : il s'agit du 2e tome de la saga L'Amie prodigieuse. On retrouve Lenuccia, la narratrice et Lila son amie qui, à tout juste 16 ans, vient d'épouser Stefano. Lila réalise tout de suite qu'elle a fait une erreur et ne se plait pas dans ce mariage. Lenuccia, de son côté, continue les études au lycée et est toujours sous le charme de Nino Sarratore. Un été, les deux filles partent à Ischia : l'une pour tomber enceinte, l'autre pour séduire Nino.

Mon avis : j'ai préféré ce 2e tome au 1er. Je craignais être un peu perdue avec la multitude de personnages mais j'ai bien retrouvé qui est qui. Suivre les aventures de l'une et de l'autre, leur façon d'évoluer, leurs sentiments, notamment envers Nino, m'a beaucoup plu. J'adore aussi la description du sud de l'Italie. 

Un extrait : "Pour Lila, ces comportements étaient aussi énervants qu'un coup de vent qui fait claquer la porte et tomber tous les objets d'une étagère. Mais elle y voyait aussi le signe que la fabrique de chaussures commençait enfin à marcher et, en fin de compte, elle était contente que les chaussures Cerullo soient maintenant exposées dans de nombreux magasins de la ville, que les modèles printanniers se vendent bien et que les commandes se renouvellent de plus en plus fréquemment."

 21e livre lu en 2021

Le résumé : un jeune garçon de dix ans, d'origine thaïlandaise, est retrouvé mort, poignardé au pied de son immeuble. Le commissaire Erlendur est dépêché sur place et il va mener l'enquête sur ce crime. 

Mon avis : un bon polar islandais. J'ai retrouvé avec plaisir Erlendur, j'adore la description de la vie en Islande. Toute une partie du roman réfléchit aux migrations en Islande, au choc des cultures entre les Islandais et les migrants asiatiques ; c'était un point intéressant. 

Un extrait : "-Son petit ami ? - Elle ne vous a pas parlé de lui ? - De qui s'agit-il ? Qui est ce petit ami ?  Odinn ne répondit pas. Il se contentait de fixer Erlendur qui s'était avancé sur son siège."

 20e livre en lu 2021

Le résumé : une bataille entre les guerriers de l'univers 7 et ceux de l'univers 6.

Mon avis : très ennuyeux, décidément, je n'aime pas les mangas. Je me fiche royalement de ce qui se passe pour les héros. 

19e livre lu en 2021

Le résumé : Arnljotur, jeune homme de 22 ans, quitte l'Islande, son père et son frère jumeau handicapé, pour aller cultiver les roses dans la plus jolie roseraie du monde, sur le continent (en Italie ?). Sur la route, il raconte ses souvenirs, sa mère qui est morte peu de temps auparavant, sa rencontre furtive avec Anna et de leur brève étreinte, la naissance de leur petite Flora Sol. 

Mon avis : un vrai coup de coeur. J'ai beaucoup aimé ce livre, très sensible, très doux, très poétique. Le narrateur est un personnage vraiment attachant, sincère, intéressant. Sa relation aux fleurs, aux autres, à Anna et surtout à son bébé sont très touchante. 

Un extrait : "En dehors de l'obligation de me tenir du bon côté de la route, c'est surtout à la veille au soir que je pense en ce moment. Ce qui en ressort - j'en suis encore tout désorçonné - et qui imprègne toutes mes pensées des deux cents premiers kilomètres, c'est le changement incontournable de mon amie de jeunesse, vue sous la forme d'une nouvelle personne, sans lunettes, avec un corps de femme."

18e livre lu en 2021